Sur le chemin de Stephen King
❢ Si un auteur s’est bien incrusté dans ma vie de lectrice ces derniers mois, on peut dire que c’est Stephen King. Entre le rattrapage de vieux opus et la découverte de nouveaux, je suis toujours fan du Maître de l’horreur. Même s’il s’avère un peu bavard dans certains histoires, on ne peut pas lui reprocher son imagination débordante. Salut aux petits clins d’oeil qu’il disperse au fil de ses livres, autant de petites références que les fans arriveront (ou pas) à relever. Dolores Claiborne ne fait pas exception. Et parmi les petits cailloux semés, une note de Rose Madder que j’avais découvert en juillet 2019.
Dolores Claiborne : l’histoire d’une femme
❢ Dolores Claiborne est un récit particulier à plus d’un titre. D’une part parce que Stephen King y prend la voix d’une femme pour raconter cette histoire –ce n’est pas une première pour l’auteur. D’autre part parce qu’il ne prend QUE la voix de Dolores Claiborne. En effet, si l’on comprend que Dolores raconte son histoire à d’autres personnes, c’est par les interventions qu’elle a envers les tiers. On n’entendra jamais la voix de ces gens.
❢ Ce récit, c’est la vie de Dolores Claiborne. Nous faisons sa connaissance alors qu’elle est entendue dans le cadre d’une enquête de police. Soupçonnée du meurtre de sa vieille patronne, elle revient sur sa vie entière pour expliquer, se défendre et avouer. Quoi? Je ne vais pas le dévoiler ici. Je ne suis pas un monstre.
❢ Au fur et à mesure du texte, nous prenons la mesure des épreuves qu’elle a traversées tout au long de son existence. De la jeune fille naïve à la sexagénaire éprouvée, en passant par la trentenaire déterminée…. C’est prenant, interpellant… Dolorès ne laisse pas de marbre.
Une histoire à une voix
❢ Le choix de ne donner voix qu’au personnage principal est particulier au début, mais ça permet de se sentir “en tête à tête” avec Dolorès. Dès le début, on est immergé dans cette vie épique et c’es très difficile de lâcher le livre. Relativement court pour un roman de Stephen King – 360 pages– il n’en reste pas moins palpitant. Le ton employé participe à la construction du personnage. Il nous permet de cerner sa psychologie, son état d’esprit, qui “elle est”…
❢ Publié pour la première en fois en 1992, ce livre a été réédité par Le Livre de Poche en novembre 2019. Une occasion de (re)découvrir un bon roman de Stephen King. Il a également fait l’objet d’une adaptation ciné en 1995 avec l’incontournable Kathy Bates dans le rôle titre.
TITRE : Dolores Claiborne AUTEUR : Stephen King Le Livre de Poche - Novembre 2019 - (1er éd. 1992) 360 pages
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Il est super ce livre ! Bon un jour je relirai tout King, j’envisage même de le faire en anglais parce que les trad sont pourries.
Hehe motivée!!
J’avais relu IT (commencé dans les années 90, je n’avais pas fini le tome 3… donc bon fallait bien se remettre en jambe). J’en ai acheté en anglais à londres en janvier avec les couvertures « vintage »…. (Misery, Carrie). L’occas aussi de decouvrir en VO.
Tu as deja tout lu??
Tout non, mais au moins 70% je dirais. J’ai arrêté avant d’arriver à l’unif, puis j’en ai relu parci par là ces dernières années.
Oh bin c’est déjà pas mal hein!!!
Je n’ai jamais fait le compte en fait…. il faudrait peut-être. Comme ça je verrais où j’en suis!
pas fait le compte non plus, en tout cas pas récemment, je fais ça au doigt mouillé. J’en ai déjà beaucoup dans ma bibliothèque ^^
au doigt mouillé???
Au pifomètre. Tu connais pas cette expression ?
Noon!!!
Pifomètre oui… mais pas au doigt mouillé!!! 😉
Je l’ai lu complètement par hasard celui-là, c’est pas le King avec le pitch le plus vendeur mais il m’avait bien marquée au final.
Oui voilà! Il ne faut pas se fier aux apparences!!
Ca rapporte parfois-souvent de bonnes surprises!
Je l’ai lu il y a longtemps. Il était assez prenant, si je me souviens bien.
Oui! Il se dévore assez bien!
C’était un chouette SK!