Au Diable Vauvert, 09/2009, 488p. |
Après Alcool, La Belle Rouge est le seconde tome de la trilogie de Poppy Z. Brite.
Sur fond de cuisine, vapeurs d’alcool et de Louisiane, une lecture qui m’a, à nouveau, donné l’eau à la bouche! J’ai apprécié mon retour à la Nouvelle Orléans pour suivre les aventures de Rickey et G-Man dans les cuisines (et au delà) de leur restaurant “Alcool”.
Et donc???
Pour rappel, après de nombreuses années aux bons et loyaux services de divers gérants de restaurant, les deux amis avaient pour objectif de monter leur propre affaire.
C’est en s’alliant avec Lenny Duveteau, proprio de grandes enseignes, qu’ils purent récolter les fonds nécessaires et donner vie à leur projet : proposer une carte dont tous les plats sont à base d’alcool. Une recette qui ne pouvait que fonctionner, au vu des moeurs des Néo-Orléanais,
Alors que la route semble large et droite, de nombreuses péripéties vont se mettre en travers.
Dans ce second tome, Rickey et G-man ressentent le besoin de prendre leur indépendance par rapport à leur mécène. Et plus encore lorsque le procureur trouve enfin le moyen de coincer Lenny.
Au même moment, Rickey est sollicité par un gérant de Dallas. Peu satisfait des propositions du chef qu’il a placé dans sa cuisine, ce dernier souhaite que Rickey apporte son expertise pour relancer son restaurant.
Pour la suite… à vous de lire
Et donc???
Comme je l’ai déjà dit, j’ai adoré ma nouvelle incursion dans le monde de Rickey et G-man.
Tout d’abord, entrer dans ce roman, c’est se plonger dans la vie à la Nouvelle-Orléans, ses us et coutumes, ses cultures, ses accents, ses quartiers, etc.
Poppy Z. Brite propose un beau tableau de sa ville. Ses mots m’ont transportée à 7850 km de ma Belgique natale. Le décor est bien vite planté.
Mais ce n’est pas uniquement un voyage à l’autre bout (ou presque) du monde que Poppy propose (évidemment pour celui qui vit là, c’est un voyage beaucoup plus court). C’est aussi un voyage au pays des saveurs et du goût.
S’engager dans ce roman (de même que dans le précédent), c’est se donner envie de manger. C’est saliver à (quasi) chaque page.
Car au delà d’un bon roman, c’est un livre de recettes qu’on tient entre les mains.
Le style de Brite est vraiment agréable à lire. Fluide et légère, elle jongle agréablement bien entre les focalisations internes et les dialogues. Le rythme est dynamique et on a très peu (voire pas du tout) de temps morts. Son intrigue est bien ficelée. Le suspense est maintenu jusqu’au bout.
Au final, je n’ai qu’une envie… me plonger dans la suite!
Good news… l’édition française est enfin annoncée pour février prochain.
Ma note : 4,5 étoiles
En attendant, autant s’envoyer une dose de bayou dans les oreilles.
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