❢ Parce que parfois, même quand on a adoré un livre, on met du temps à en faire la chronique –oui parce que tu es une grosse flemmarde– parce que ce n’est pas toujours facile de trouver les mots adéquats, les mots qui rendront honneur à la lecture que l’on vient de terminer.
Bref, je vais m’adonner à une rude exercice, à savoir parler de ce livre, terminé il y a tout juste un an.
Joël Dicker est un écrivain d’origine suisse qui, en plus d’être franchement pas moche, écrit plutôt bien.
Ma vérité sur l’affaire Harry Québert : coup de coeur quoi!
Vous prendrez bien un petit 4ème de couverture avec votre thé?
AUTEUR : Joel Dicker
TITRE : La Vérité sur l’affaire Harry Québert
EDITION : Editions de Fallois/L’âge de l’homme
19 septembre 2012
670 pages
❢ À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois. Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison. Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ? Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
Et mon avis (ranci) pour tremper dedans?
❢ Un avis ranci, parce que ma lecture date d’il y a un an, mais un avis très positif! En gros, une fois le nez plongé dans ce livre, il m’était quasi-impossible de le retirer. Je ne sais pas si c’était une chance d’être malade à l’époque, mais j’ai kiffé grave de devoir garder le lit pendant une semaine.
Le roman de Joel Dicker transporte le lecteur dans l’univers d’un écrivain, et ça j’aime bien.
Comment rebondir après un franc succès? Comment satisfaire aussi bien ses lecteurs? Parce que ce n’est pas tout d’écrire un super histoire, il faut aussi pouvoir rebondir.
Il nous fait également entrevoir les relations, parfois chaotiques, qui se nouent entre un auteur et un éditeur. La complexité de concordance entre les aspirations de l’un et les exigences de l’autre. Romancé ou pas, j’ai trouvé ça vraiment intéressant.
❢ Au-delà du fait d’avoir écrit un roman sur un auteur, Joel Dicker dépeint également la vie et les comportements des habitants d’une petite bourgade des Etats-Unis, face à la réouverture d’ancienne blessure. Bref, un roman de moeurs, de comportements, de relations humaines.
Dès lors, on se retrouve très vite en contact avec belle panoplie de personnages. Complètement embarquée dans le voyage, j’ai vraiment apprécié tous les personnages rencontrés, les bons comme les mauvais évidemment!
❢ Côté style, l’auteur a vraiment une chouette plume. Alternant entre la focalisation interne et les dialogues, le style est assez léger et se lit vraiment facilement. Alors que l’épaisseur du bouquin pourrait en effrayer au premier abord, les pages défilent à grandes vitesse.
❢ En bref, Joel Dicker allie une histoire de moeurs, de vie, de gens à une enquête un peu “thriller” (mais pas trop) dans une belle mise en abîme (à savoir le roman d’un auteur qui écrit un roman-le tout sur une boîte de vache qui rit avec une vache qui rit avec des boucles d’oreilles en boite de vache qui rit, avec une vache qui rit dessus… blablabla.
Un roman qui m’a tenu en haleine du début à la fin et qui m’a laissé un grand vide à l’intérieur de mon moi-même lorsque j’ai tourné la dernière page. Une sensation que j’avais déjà ressentie lors de ma lecture de Une place à prendre de Rowling. Je suis d’ailleurs en quête de roman similaire, qui vous transporte dans un univers a priori anodin, mais riche des relations qui se nouent entre les protagonistes. Ceci est un appel! 🙂
❢ Bonux : L’année dernière, j’ai eu la chance de pouvoir faire dédicacer mon exemplaire par Joel Dicker à la Foire du livre de Bruxelles. Comme d’hab’, j’ai fait ma grande timide, mais j’ai bien apprécié poser à ses côtés pour une photo souvenir. Wais, il est choupi-trognon-wais même si je préfère les types un peu plus poilus.
Je te rejoins sur ce bouquin, il est top ! Je me rappelle l'avoir dévoré un dimanche après midi. Pas de bouquin qui déchire à te conseiller par contre…
Quoi?! Tu l'as lu en un jour?!
Snif snif… enfin si jamais tu tombes sur un truc dans le genre, tu me fais signe! 🙂
Je me suis vraiment attachée aux persos et à l'environnement, c'était un chouette voyage!
Ouah, même après un an, tu réussis à écrire des articles détaillés qui donnent envie. Moi, je n'y arrive pas après trois semaines lol. Je le lirai pour me faire mon idée car il me donne envie et que les avis sont tellement partagés que ça m'intrigue.
Rhoo bin c'est parce qu'il m'a vraiment plu sans doute!
Je pense que c'est un livre que j'aurais bien envie de relire… et je mendie toujours un bouquin qui serait dans la même "veine"… si jamais t'en as un à proposer après ta lecture, je suis preneuse 🙂
Par contre, je n'ai pas lu d'avis négatifs sur ce livre (je crois que je n'ai pas vu énormément d'avis en fait :-)). T'en avais lu quoi de "moins emballé"?
il est pas poilu Joel Dicker?? il a l'air pourtant 😉
Dans mon souvenir, il ne l'était pas trop. Maintenant, je ne parle pas des poils cracra dans le dos hein! 🙂