Le parrain – Mario Puzo

Est-ce que je vous ai présenté Vito?

New-York 1945, Vito Corleone, italo-américain, est un père aimant, un homme d’affaire prospère et le propriétaire d’une entreprise d’huile d’olive créée à la sueur de son front. Parrain d’une des cinq familles de la mafia, son calme, sa justesse et son intelligence en font une des personnalités les plus importantes du milieu. Alors qu’il vient de marier sa fille cadette, il reçoit une proposition d’association dans le trafic de drogues. Son refus est mal perçu et il se retrouve avec quelques balles dans le buffet… De fait, s’il n’est plus, peut-être que son fils aîné, Sonny, marcherait dans la combine. Sauf que le vieux a la peau dur et a survécu à l’attentat. Il s’en sort, mais il est quand même temps pour lui de passer le flambeau… Entre présent et flashbacks, ainsi s’écrit l’histoire d’une figure emblématique de la mafia italo-américaine.

De la réalité à la fiction

❢ A l’époque, journaliste pour la presse à sensation, Puzo s’est inspiré d’anecdotes et de connaissances personnelles pour raconter l’histoire d’un parrain de la mafia italo-américaine. Il nous entraîne dans une “saga familiale” un tant soit peu particulière, mais saga tout de même. Un récit que j’ai trouvé terriblement réaliste.

❢ Tout qui a vu les films de Coppola (Godfather I & Godfather II) n’aura pas trop de surprise en tournant les pages de cette brique. Mais ce n’est pas pour autant qu’on n’en retire pas du plaisir. L’adaptation ciné est vraiment fidèle au livre. Pas étonnant vu que l’auteur est également scénariste du film –quoique, ça ne veut pas dire charette. En gros, qu’on les découvre dans un sens ou dans l’autre… ce n’est qu’un prolongement du plaisir. Et du coup, je me suis refait le premier opus juste après avoir terminé ma lecture.

Le Parrain, un incontournable?

❢ J’ai trouvé le texte assez visuel, évidemment avec un imaginaire un peu biaisé par ma connaissance du film. Ce qui, en soi, ne m’a pas vraiment gênée. Entre biographie d’une fameuse personnalité et intrigue de bandits, il y a un bon rythme. Malgré le poids du livre, on ne s’essouffle pas à la lecture : la dynamique du ton, du style et de la forme fait qu’on tourne les pages assez rapidement. Malgré des scènes où la violence fait rage et la tension est palpable, la plume de Puzo reste fluide. J’ai dévoré les 840 pages en deux petites semaines et la digestion s’est bien passée. De ficelles en ficelles, on dénoue les intrigues, mais on découvre également l’histoire d’un homme qui s’est construit lui-même. Un homme qui savait ce qu’il voulait pour lui et sa famille. Même si l’histoire est romancée, ça donne quand même une idée du système à un endroit et une époque donnés.

❢ J’ai acheté Le parrain de Mario Puzo après avoir vu (enfin) le film de Francis Ford Coppola, aux alentours de 2011. Dès lors, on peut dire qu’il traînait un peu en fond de PAL. Bien inspirée par les vacances que j’allais passer en Italie, Acr0 me l’a sorti pour notre défi mensuel (#DéfiValeriAcr0). Je ne l’ai pas commencé sur place –même si EVIDEMMENT il était dans ma valise avec 5 autres livres…. on est parti 10 jours-, mais à mon retour. Et de fait, la lecture m’a permis de prolonger les saveurs italiennes dans un coin de mon cerveau envahit par le désespoir de la reprise du boulot.


Couverture du livre Le Parrain de Mario Puzo avec Marlon Brando. Affiche du film de Francis Ford Coppola
Titre : Le parrain
Auteur : Mario PUZO
Robert Laffont - Pavillons poche

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5 commentaires sur “Le parrain – Mario Puzo

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