Un livre dans les oreilles : La mort s’invite….

❢ Reçu il y a quelques mois déjà, je me suis plongée dans le dernier titre de P.D. James : La mort s’invite à Pemberley. Petite particularité de cette lecture, il s’agit d’un Audiolib (un livre audio).
C’était donc une expérience que de découvrir ce roman lu par Guila Klara Kessous (une comédienne et enseignante française). J’en profite pour remercier les éditions Audiolib pour cette proposition.
Malheureusement, je n’ai pas été au bout de ma lecture (tu te montres du doigt et tu te hues!).
Mais ce n’est pas parce que je ne l’ai pas fini que je ne peux pas en parler, ma p’tite dame!
En plus de l’appréciation du roman, ma note prend en compte l’expérience avec l’audiobook.

 

  Vous prendrez bien un petit biscuit pour nous raconter tout ça!

❢ Quand j’ai reçu la proposition de tester un Audiolib, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion. Comment rentabiliser en matière de lecture les moments où on a les mains prises? Grâce à un livre audio pardi! Par contre, de mon côté, les débuts ont été un peu laborieux.
J’ai tout d’abord testé le principe en voiture… pas de bol, mes trajets entre la maison et le boulot étant vraiment très courts (3/4km), je n’avais pas vraiment le temps de me plonger dans l’histoire sans en

Audiolib, 16 janvier 2013, 1CD, 10h

perdre le fil.
Nouveau test vers une destination plus lointaine, et là c’est ma concentration qui est mise à rude épreuve. Je me suis rendue compte que la route prenait le pas sur l’histoire, et que j’en perdais également le fil. Maintenant, je pense qu’il s’agit d’une question d’habitude (moi, la bagnole, c’est plutôt chanter à tue-tête, hurler des insultes aux conducteurs du dimanche, enfin faire des choses qui ne demandent pas trop de concentration).
Par contre, je sais que certaines y ont vraiment pris goût…. (par contre, je suis sûre d’avoir vu un reportage où une bloggeuse expliquait son utilisation des livres audio…. mais je n’arrive pas à mettre la souris dessus… lien donc à mettre à jour).

❢ Je ne vais pas m’étendre sur le testing “au boulot“, parce que là c’est carrément impossible de tenter de rédiger un texte avec un conteur dans les oreilles. Impossible de dissocier mon cerveau… dommage. On en revient au point de départ. La bagnole, le boulot 1 –  moi 0.

❢ Bon, vu que je ne m’arrête pas sur un “échec”, j’ai mis à profit un moment de je-ne-fous-rien-dans-le-divan pour écouter le CD… Aaah ça, c’était plutôt positif. J’arrive à suivre et à écouter l’histoire. Qui plus est, j’ai un peu de temps devant moi… Mettons ça à profit!
Sauf que (baaah wais, y a un sauf que….) je me suis endormie au bout de 15 minutes! L’agréable voix qui nous conte une histoire, c’est un peu une réminiscence des histoires que les parents racontent avant d’aller dormir. On peut donc dire que cette position est une réussite à 75%, vu que j’ai quand même pu avancer dans ma lecture. Même si je ne prends pas assez souvent le temps de me vautrer ainsi, ça vaut la peine d’être exploité (en général, soit je glandouille sur du Candy crush, du FB, du zapping, ou un bouquin; soit je m’endors).

❢ Nouvelle tentative, qui a porté ses fruits cette fois, car j’ai réussi à m’enfiler plusieurs heures de lecture audio (finalement, je ne suis peut-être pas loin de la fin du bouquin!) : pendant le bricolage!
J’avais le projet de terminer le décapage de l’escalier. Travail long et répétitif -voire complètement chiant. Le fait de me mettre le casque sur les oreilles avec une bonne histoire m’a donné des ailes…
Pas besoin de faire fonctionner mes neurones (juste quelques unes pour ne pas me brûler), je pouvais être tout ouïe!

Et le contenu alors?

P.D. James revisite le classique de Jane Austen, Orgueil et préjugés selon l’angle de l’enquête policière. Plutôt que revisiter, je devrais dire “apporte une suite”. N’ayant pas (encore) lu le titre d’Austen, je n’ai pas eu le plaisir de retrouver les personnages. Néanmoins, à l’écoute, j’ai été directement plongée dans l’Angleterre du 19ème siècle. A la veille d’un grand bal annuel se déroulant dans la somptueuse demeure des Darcy, un cadavre est découvert sur les terres du domaine. Cet évènement va évidemment mettre sans dessous-dessus tous les projets de fêtes.
J’ai bien avancé dans ma lecture, prenant plaisir au récit, que je compte bien achever quand même. Je n’ai jamais lu de P.D. James auparavant, mais celui-ci avait un petit goût d’Agatha Christie. Le fait que cela se passe dans un cadre déjà “existant” est assez sympathique aussi (enfin j’imagine) pour celui qui aime les “que sont-ils devenus?”
N’ayant pas été jusqu’au dénouement, je ne saurais donner un avis affirmé sur l’éventuel retournement de situation…. ou pas.

❢ En bref, l’audiobook est vraiment un chouette concept. Concept qui n’est pas neuf, mais ce “retour” sur le devant des librairies rime avec une diminution du coût des livres audio (si mes souvenirs sont bons, le 3ème tome de Harry Potter comptait 10CD et coûtait plus de 40 euros, maintenant le prix est quasi similaire à celui du grand format), ainsi qu’un élargissement du catalogue. Aujourd’hui, quasi toutes les nouveautés sont disponibles en audiolivre. Ce qui est également profitable aux personnes mal/non voyantes.
De plus, ces livres sont lus par des conteurs de qualité (en général des comédiens), ce qui ne gâche rien au plaisir.
Alors même si je n’ai pas encore été au bout de ma lecture, j’en retire une expérience agréable.

2 commentaires sur “Un livre dans les oreilles : La mort s’invite….

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  1. Hum, je pense que je serai comme toi pour la voiture, le boulot. Peut-être quand je fais mon repassage (mais alors il me faudrait des années pour venir à bout du livre)… et comme j'ai du mal à rester dans un canapé à "écouter", je ne suis pas sûre d'être le meilleur public 😀

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