J’ai Lu, Février 2003, 382 pages |
Cinquième tome des aventures de FitzChevalerie, La voie magique est également l’avant-dernier tome de ce premier cycle.
Alors que le tome précédent terminait en nous laissant Fitz dans une posture plutôt délicate, celui-ci va démarrer plus lentement. Alors ce n’est pas spoiler si je dis que Fitz fait toujours partie de l’intrigue, étant donné qu’il rédige lui-même ce récit.
Dénoncé, recherché, torturé, Fitz a beaucoup enduré pour tenter d’éliminer Royal. Néanmoins, rappelé par l’Art de Vérité, il laisse de côté sa rancœur pour rejoindre au plus vite le royaume des Montagnes, et au delà. Sa route est parsemée d’embûches et il ne sait pas vraiment à qui il peut se fier.
A nouveau, quand il s’agit d’une série, difficile de faire un résumé sans trop en dire. En même temps, ce n’est pas l’objectif parcouru.
L’idée c’est plutôt de savoir….
ce que j’en ai pensé?
J’ai été super inspirée en me disant que moi aussi, j’allais découvrir Robin Hobb (je la connaissais déjà de nom, mais j’avais une lacune pratique à combler).
Au gré des pérégrinations de Fitz, on découvre avec lui le monde créé de toute pièce par Hobb. Il est tellement bien dépeint et détaillé, qu’on a l’impression de le voir en vrai. Alors, peut-être que l’ambiance n’est pas au top, mais en temps “normal”, ça doit être une chouette destination de vacances.
Robin Hobb m’a accroché dans son sillage et j’ai totalement adhéré à son intrigue. A la fois fluide et complexe, elle est riche en rebondissements. Même si le début est un peu plus lent (on est dans le voyage), le roman n’en est pas moins intéressant. De nouvelles têtes, et non des moindres, font leur apparition, et ça apporte son piment au côté mystérieux.
Tout ne nous est pas servi sur un plateau, et les informations sont distillées à bonnes doses pour tenir le lecteur en haleine tout au long du roman.
Côté action, il faut s’accrocher! A maintes reprises, j’ai couiné (de peur, de “oh merde”, ou de rholalala). Et ça c’est plaisir.
Quoi de mieux que de se retrouver dans un livre qui vous transporte entièrement et vous faire ressentir beaucoup de sympathie (ou d’antipathie) pour les personnages.
Robin Hobb met beaucoup de coeur à l’ouvrage quand elle présente ses personnages. Et ça c’est bonheur. On sent qu’elle les aime (ou qu’elle aime les détester), et elle nous fait passer ça à travers son écriture. Toujours un gros coup de coeur pour le Fou… mais je ne peux cacher ma curiosité par rapport à la vieille Caudron.
Les personnages sont “tout en mystère”. On en sait peu sur eux au départ. Et il va falloir continuer pour apprendre à mieux les connaître, sans pour autant les voir à nu. Chacun porte ses secrets et tout ne sera pas délivré.
Côté écriture… on sent que l’auteur a beaucoup de passion pour son univers. Elle propose de belles descriptions pour donner à voir au lecteur ce qu’elle à imaginé. Les “focalisations internes” sont certainement plus nombreuses que les dialogues, mais ces derniers apportent une bonne dynamique également, surtout quand ils sont cinglants.
Bref… encore un agréable moment de lecture passé en compagnie de FitzChevalerie. Un premier cycle qui m’a passionné depuis le début et qui continue à m’enchanter. Une quête complexe et très riche!
Ma note : 4 étoiles
Au vu du retard pris dans la rédaction de mes petites notes de lecture, j’ai déjà fini le tome 6 -dernier tome du cycle. La suite va arriver vite… enfin j’espère 😉
Si tu savais comme Caudron m'intrigue ! C'est dingue. J'ai tellement hâte d'en savoir plus et plus et encore plus sur elle. Et en plus, je l'aime beaucoup alors ça m'intrigue !
Je viens tout juste de commencer le tome 6 là, contente de replonger dans ce cycle 🙂
Tu vas être gâtée avec ce tome 6!!!
J'espère qu'il te plaira autant qu'à moi.
Les personnages sont vraiment bien, et la vieille Caudron est aussi dans mes préférés!