Silence radio côté Walking dead depuis le 18 décembre 2011, date de la chronique du tome 1.
Depuis, de l’eau à coulé sous les ponts, et cette série fait désormais partie d’une Lecture Commune, avec potesse Acro.
Donc, nous avons englouti ensemble et à distance les tomes 2 à 4 : “Cette vie dernière nous”, “Sains et saufs?”, et “Amour et mort”, de Robert Kirkman (scénario) & Charlie Adlard (dessin).
Tentative de chronique sans spoiler!
Tome 2 : Cette vie derrière nous
Delcourt, juin 2007, 133 pages |
Le groupe de survivant campe toujours non loin d’Atlanta, mais divers évènements vont les inciter à déménager. Les lieux sont peu sûrs au vu des la masse zombifique qui zone dans la ville.
C’est lors de ce déplacement qu’ils vont rencontre 3 autres survivants : Tyreese, Julie (sa fille) et Chris (le petit ami de celle-ci). Accepté dans le groupe, tout le monde se met en route afin de trouver de quoi se nourrir et un nouvel abris.
Après avoir découvert le chaos régnant et les premiers protagonistes dans le premier tome, Kirkman nous invite au voyage. Malgré qu’ils sont un petit groupe d’une dizaine de personnes, les personnages sont seuls au monde. Isolés de toute vie sociale normale, étant donné que la plupart des humains ont été réduits à l’état de zombie, mais aussi isolés dans leur propre esprit. Ils sont ballotés entre les sentiments d’espoir et de combat, et ceux de désolation et d’abandon.
Kirkman insuffle quelques petits évènements qui troublent la pseudo quiétude et l’organisation et donnent un tour intéressant au récit. (Je ne vais pas en dire trop et gâcher l’effet de surprise).
Les rebondissements sont donc intégrés petit à petit et donnent un certain rythme au récit.
Entre ces moments de retournement, on découvre la personnalité de chacun. On apprend à connaître les défauts, comme les qualités. Mais surtout on découvre les petites failles qui peuvent faire tout vaciller.
Tome 3 : Sains et saufs?
Delcourt, novembre 2007, 135 pages |
Quelques rencontres et rebondissements plus tard, il faut avouer que le groupe doit dénombrer quelques pertes en son sain. Ce qui n’est pas sans conséquence sur la psychologie des personnages.
Des nouveaux individus, des nouveaux liens, toutes sortes de petits éléments qui ont un impact important sur le déroulement de l’histoire. Les individus vont de découvertes en découvertes, mais aussi de drames en drames. La gestion du groupe est difficile. Il est également assez difficile pour Rick de tenir sa place de leader, avec un comportement exemplaire. Alors qu’ils ont l’impression d’avoir trouvé un endroit où rester, les choses ne vont peut-être pas tourner comme ils le pensent. Les survivants sont sur la corde raide.
Tome 4 : Amour et mort
Delcourt, février 2008, 133 pages |
L’arrivée d’un nouveau personnage mystérieux et bizarrement accompagnée sème l’inquiétude. Beaucoup d’appréhension, mais justifiée, car ce dernier va un peu mettre du désordre dans la vie des survivants déjà bien secoués. L’équilibre du groupe est encore plus précaire. Alors que la situation pourrait se stabiliser, nouveau BANG qui relance le stress de la situation.
Difficile de faire un état du récit sans trop donner de détails, ni de spoiler l’histoire.
On peut quand même dire que le récit suit un certain schéma qui lui confère une bonne rythmique. Alternance entre des moments où les protagonistes peuvent souffler un peu, où une graine d’espoir vient poindre, où on peut les imaginer s’installer et reconstruire une nouvelle civilisation par exemple; et les temps de stress intense où ils doivent réagir au quart de tour pour leur survie, les moments de lutte intérieure ou tout simplement de mésentente collective.
Tout au long de la lecture, on sent que les personnages sont sur la corde-raide au point de vue psychologique, en plus du côté physique. Ils sont éreinté dans leur corps et dans leur tête. Les esprits s’échauffent rapidement et les réactions peuvent paraître démesurées. Néanmoins, qui pourrait garder son calme durant toutes ces épreuves et dans ces conditions de survie.
Les personnages ont tous leur particularité et leur complexité. D’aucun n’est tout blanc ou tout noir. D’où l’intérêt du récit. On ne sait jamais à quoi s’attendre au niveau de leurs agissements. Ils sont humains et ça confère une grande part de suspense.
On peut quand même dire que le récit suit un certain schéma qui lui confère une bonne rythmique. Alternance entre des moments où les protagonistes peuvent souffler un peu, où une graine d’espoir vient poindre, où on peut les imaginer s’installer et reconstruire une nouvelle civilisation par exemple; et les temps de stress intense où ils doivent réagir au quart de tour pour leur survie, les moments de lutte intérieure ou tout simplement de mésentente collective.
Tout au long de la lecture, on sent que les personnages sont sur la corde-raide au point de vue psychologique, en plus du côté physique. Ils sont éreinté dans leur corps et dans leur tête. Les esprits s’échauffent rapidement et les réactions peuvent paraître démesurées. Néanmoins, qui pourrait garder son calme durant toutes ces épreuves et dans ces conditions de survie.
Les personnages ont tous leur particularité et leur complexité. D’aucun n’est tout blanc ou tout noir. D’où l’intérêt du récit. On ne sait jamais à quoi s’attendre au niveau de leurs agissements. Ils sont humains et ça confère une grande part de suspense.
Au niveau du graphisme, les dessins sont hyper-réalistes. Les expressions dépeintes sur le visage des personnages, mais aussi leur maintien, représentent bien leurs divers états d’esprit. Le découpage des pages apportent au récit une part de sa rythmique également. Les cases ne sont pas figées, et Adlard nous offre quelques “belles” planches (enfin pour peu qu’on aime les images un peu gores).
Au final, j’apprécie toujours autant cette série. Et je me réjouis de continuer dans ma découverte!
Ma note : 4 étoiles
Ah j'approuve, c'est vraiment difficile de ne pas spoiler 😉 En tout cas, je le fais plus que toi. C'est vrai : dès qu'ils commencent à atteindre un point de stabilité, tout s'écroule à nouveau.
J'ai trouvé le tome 3 dans l'ensemble plutôt "mauvais" (enfin, pas aussi bien serait plus juste) que les 4 tomes qu'on a lus.
Je ma réjouis de lire ta chronique!
Ah bin j'ai de la chance, je ne me suis pas encore ennuyée 🙂