Voilà, j’ai fini ce bouquin.
Lu en trois jours, mais il est assez court (200 pages).
Mon avis est assez partagé quant à l’appréciation.
Ecrit dans un style simple, l’auteur nous entraine dans les méandres de la conscience humaine. La balance entre le bien et le mal, ce qu’il convient de faire ou non. L’histoire est assez bien ficelée : La vie d’Hélène, bourgeoise de 50 ans, va basculer le jour où elle trompe son mari. En visite chez une amie malade, elle va faire la rencontre d’un inconnu qui l’emmène chez lui, lui fait l’amour et… meurt pendant l’acte. Hélène,”sainte Hélène”, qui n’a jamais vécu d’aventure extraconjugale, prend ses jambes à son coup. Dans la panique, elle en oublie son sac. Contactée par la police, elle rejoint le poste avec son mari et invente une histoire pour éloigner tous soupçons. Au fil des pages, Hélène va s’enfoncer dans une spirale mensongère pour tenter d’échapper à la réalité, à la vérité qui la rattrape dangereusement.
Pour la suite, je vous laisse deviner ou lire le bouquin.
La fin me laisse un peu perplexe. Floue, pour laisser l’imagination du lecteur faire son boulot, elle l’est un peu trop pour la fixer.
Donc est-ce mieux d’avoir une fin fixe ou une fin qui laisse planer le doute… Pour moi je dirais entre les deux. Je ne suis pas difficile 😉
Lu en trois jours, mais il est assez court (200 pages).
Mon avis est assez partagé quant à l’appréciation.
Ecrit dans un style simple, l’auteur nous entraine dans les méandres de la conscience humaine. La balance entre le bien et le mal, ce qu’il convient de faire ou non. L’histoire est assez bien ficelée : La vie d’Hélène, bourgeoise de 50 ans, va basculer le jour où elle trompe son mari. En visite chez une amie malade, elle va faire la rencontre d’un inconnu qui l’emmène chez lui, lui fait l’amour et… meurt pendant l’acte. Hélène,”sainte Hélène”, qui n’a jamais vécu d’aventure extraconjugale, prend ses jambes à son coup. Dans la panique, elle en oublie son sac. Contactée par la police, elle rejoint le poste avec son mari et invente une histoire pour éloigner tous soupçons. Au fil des pages, Hélène va s’enfoncer dans une spirale mensongère pour tenter d’échapper à la réalité, à la vérité qui la rattrape dangereusement.
Pour la suite, je vous laisse deviner ou lire le bouquin.
La fin me laisse un peu perplexe. Floue, pour laisser l’imagination du lecteur faire son boulot, elle l’est un peu trop pour la fixer.
Donc est-ce mieux d’avoir une fin fixe ou une fin qui laisse planer le doute… Pour moi je dirais entre les deux. Je ne suis pas difficile 😉
Bonjour ! Merci d’avoir lu Spirales…J’ai préféré une fin “ouverte” parce que je ne voulais pas qu’on juge Hélène à travers mes yeux. Cela me semblait plus intéréssant que le lecteur se fasse sa propre opinion sur ce qui c’est passé…Si ça vous interesse, je peux vous donner quelques pistes, suite à mes discussions avec mes lecteurs…
Bien à vous
Tatiana de Rosnay 🙂
Bonjour!
Tout d’abord, merci d’être passée par ici et d’avoir lu ma critique.
C’est vrai que les fins ouvertes permettre aux lecteurs de laisser courir leurs imaginations. Mais ici, j’aurais bien voulu en avoir un peu plus, connaître le dénouement. Donc, ça me ferait un grand plaisir de connaître ces pistes de lecture.
A très bientôt (et bonne foire du livre, si je ne me trompe)
val
merci !
voici un texte que j’avais posté sur un forum…
pour ceux qui n’ont pas lu Spirales et qui aimeraient bien, arretez vous ici ! 😉
“Cette fin, donc !
Je n’ai pas voulu faire une fin “finale “. Je déteste ça. Celles qui ont lu “La Mémoire des Murs” ou “Le Voisin” ou encore “L’Appartement Témoin” le savent.
Histoire de couperet, de finalité ? Je ne sais pas au juste. Pourquoi j’ai tant aimé “Swimming Pool” de François Ozon ? Parce qu’on se “fabrique” sa propre fin. Je n’ai pas voulu qu’on juge Hélène de telle ou telle façon. Je n’ai pas voulu faire d’elle une criminelle. Il fallait que cela soit plus flou, moins net. J’ai trouvé plus intéressant, (bien que plus deconcertant pour vous lecteurs, je le concède…) d’imaginer une fin que vous puissiez interpreter à votre façon…
Il y a plusieurs fins dans cette fin, comme je l’ai écrit récemment sur un autre forum …Soit Hélène est devenue folle et a tout imaginé. Soit elle a vécu l’aventure avec le Serbe et après , elle a tout fantasmé….
Soit elle a tout vécu, à fond, et c’est son mari, Henri, (qui a encore plus peur du qu’en dira-t-on qu’elle,) qui decouvre le corps du jeune, qui planque le tout, et qui donne à Helene un puissant somnifère.
Soit Henri n’est pas encore allé dans la cuisine, et Helene a eu un vertige avant son arrivée et se retrouve dans son lit….
Ce qui m’a fascinée, en écrivant ce roman, c’est le vide total de la vie d’Helene. Une existence lisse, où il ne se passe rien, où elle est totalement seule. Et elle ne le sait pas. Elle n’a pas conscience de sa solitude. Sauf vers la fin… Hélène est une victime du regard des autres, ce qu’avait si bien expliqué JR Barland dans son article dans “Lire” (merci à lui ! )
Les “spirales” (au pluriel) d’Hélène se résument à une existence parallele qu’elle s’est construite dans sa tête, à partir d’un mensonge. Un peu comme le film Matrix. Om est la réalité ? Dans nos têtes ou dans nos gestes ? Dans ce qu’on fait physiquement ou dans ce qui nous fait fantasmer ?”
Voila, Valeriane…
en attendant, venez faire un tour sous mon Figuier (Blog Livres !)
😉
ici :
http://yansor.blogs.psychologies.com/
Merci beaucoup!
C’est très utile de pouvoir partager ses impressions. Je me disais en moi-même “mais je n’ai rien compirs ou quoi? Est-ce que j’ai loupé un truc au début???”
Mais non j’avais bien extrapolé.
A mon avis, elle a bien eu cette histoire avec le serbe.
J’attendais un indice par rapport à ses cheveux (car à la fin, elle passe sa main dans ses cheveux, mais vous ne mentionnez rien à propos de leur longueur) pour savoir si oui ou non elle avait déliré.
En fait, tu aurais pu être inventé d’un bout à l’autre. Ces spirales sont bien le reflet d’une vie morne, une vie de solitude et d’ennui. Cette histoire pourrait sortir tout droit de l’imagination d’Hélène, psychologiquement perdue à cause de sa condition de “femme au foyer”.
Oui, cela pourrait être un délire!
Une invention pour rendre sa vie plus croustillante. Le plus triste serait qu’elle n’ait même pas rencontré ce serbe.
Merci pour ces pistes, pour ces confirmations, cet éclairage.
Je ne vous avais jamais lue auparavant (donc je ne connaissais pas votre penchant pour ce genre de fin), mais je pense que je vais renouveler cette agréable expérience.
Par la même occasion, je file voir votre blog!
“Ces spirales sont bien le reflet d’une vie morne, une vie de solitude et d’ennui. Cette histoire pourrait sortir tout droit de l’imagination d’Hélène, psychologiquement perdue à cause de sa condition de “femme au foyer”.
oui, absolument !
mais bon, suite aux nombreux commentaires des lecteurs concernant la fin bizarre de Spirales, ;)j’ai voulu donner à mon petit dernier, MOKA, une vraie FIN.
Du coup à present, certains lecteurs la trouvent trop finie !
help !
a bientot…
TR 😉
Pas facile de contenter tout le monde… Reste à alterner de roman en roman. Ou pourquoi pas proposer un bouquin avec une fin alternative : une ouverte, et la seconde avec “FIN” à la fin.
Je me ferais une idée sur Moka, promis!!
Et pourquoi pas faire une comparaison entre les fins des deux bouquins.
Pour ma part, j’avais interprété ainsi : elle se réveille d’une longue sieste lorsque son mari arrive dans la chambre, elle a donc tout rêvé, et nous lecteurs, avons marché comme des bleus !
D’où l’intérêt des pistes proposées directement par l’auteur ! néanmoins, je préfère la fin que je me suis construite moi-même ! ;-))
Bonsoir,
j’avais aussi pensé à ce genre de fin.
en fait, je crois que je les avais “toutes” envisagées.
C’est ça qui est pas mal avec les fin ouverte. Tu peux en faire ce que tu veux. mais d’un autre côté… j’aime bien aussi savoir 😉
j'avais déja lu "elle s'appelait Sarah" que j'ai adoré !
là aussi il y a une fin ouverte mais l'histoire est bouleversante… Spirales quand je l'ai commencé je ne pouvais pas le lacher,passionnant on se demande d'ailleurs ce que l'on aurait fait à la place d'Helene !
et actuellement je lis "le voisin" et ce livre me fait le même effet que les precedents,je ne peux pas le lacher
JE SUIS FAN DEFINITIVEMENT DE L'AUTEUR
bonjour
me voilà rassurée…j'ai relu le debut du livre en me disant ..j'ai raté qqchose..mais rien..bon ok j'avais fini par me dire que oui, elle avait tout révé..mais j'aurai aimé une vraie fin…
Bonsoir,
Merci pour ces lumières! J'ai aussi relu deux fois les premières et dernières pages en pensant avoir raté quelque chose….
Hélène délire à mon sens, son ennui est si profond qu'elle s'imagine vivre une aventure folle mais qu'elle serait elle même incapable de vivre pour de vrai. J'ai été très surprise quand elle décide de suivre le serbe à sa 2eme rencontre, elle doit rêver une telle situation mais doit être apeurée par les conséquences qui pourraient en découler…
Bonjour et merci de vos visites!
Ça fait un bail que j'ai lu ce livre… Mais je me souviens d'avoir été perplexe à la fin.
E fait c'est une sensation bizarre…. À la fois frustrante parce qu'on a l'impression d'avoir loupé un truc, mais aussi bluffante parce qu'on se dit que l'auteur nous a bien baladé….
Bonjour,
Je viens de terminer ce livre hier soir et je suis restée comme beaucoup d'entre vous en me posant des questions. Je voyais qu'il ne me restait plus que quelques pages à lire et je n'avais pas envie qu'il se termine tellement j'étais plongée dans l'histoire. Et une fois fermé le livre je me suis imaginé plusieurs scénarios et celui auquel j'ai pensé c'est que la mari n'avait pas encore été dans la cuisine !!! mais le fait qu'elle ai révé m'a aussi effleuré ! j'ai une copine qui l'a lu et je pense que je vais lui poser aussi la question ! Moi aussi j'ai découvert un auteur que j'aime beaucoup ! J'ai adoré le voisin qui m'a tenu en haleine tout comme "spirales" ! J'avais un peu laissé la lecture de coté ces derniers temps mais là j'ai retrouvé le bonheur de lire !
Bonjour,
C'est toujours agréable de trouver un auteur qui nous plait et que l'on peut suivre régulièrement!
Perso, je n'ai lu que Spirales. Mais il y a tellement de choses à lire… impossible de se pencher sur tout!
Bonjour! Moi j'ai ete un peu frustree a la fin, jaurai préféré deux fins proposées, jaime bien avoir des proposition. Mais tres bon livre, jadore tatiana, je les lis tous.
Pour ma part, surprenant mais jai de suite pensé que Henri s etait occupé du corps et faisait comme si de rien n etait. 😉
Bonjour 🙂
L'auteur est maître de son récit et de son issue. C'est vrai que parfois, on a envie d'en lire plus, juste par gourmandise.
Bonsoir Valériane,
Comme beaucoup j'ai acheté récemment Spirale (l’édition Poche de mars 2013)… Je viens de finir de livre ce soir.
Et en "googlissant" je suis tombé sur votre blog.
Je trouve très intéressant la démarche de l'auteure de proposer ses différentes pistes (de fin) directement sur votre blog.
Comme vous j'étais perplexe sur cette fin.
Dans cette exemple on voit bien l'apport d'internet pour créer une relation "intime" entre l'auteure (Tatiana de Rosnay) et le lecteur.
Merci à vous et merci Tatiana de Rosnay.
Bonjour et bienvenue ici!
Ca fait plaisir de pouvoir discuter avec l'auteur de son ouvrage.
Ce n'est pas toujours possible de les rencontrer perso, puis bon, là c'est une réaction à chaud par rapport à la lecture.
Je ne sais pas si elle suit toujours cet échange (l'article date un peu), mais j'espère qu'elle aura lu votre gentil mot.
ATTENTION SPOILERS :
Ce commentaire a été posté par Anonyme ce lundi 3 juin 2013 :
"Voici, après lecture du roman, mon interprétation de la fin :
Dès le début du roman, on est plongé dans le rêve d'Hélène. Ce rêve d'une passion torride avec Zarko ne serait que l'assouvissement inconscient d'un fantasme qu'elle ne peut admettre consciemment, à cause de sa petite vie de bourgeoise bien tranquille et de ses principes. Je pense que ce déchaînement d’événements qu'elle n'arrive plus à contrôler est due, dans son rêve, à ses principes de bonne mère de famille irréprochable, qui refont surface de façon brutale pour la faire culpabiliser, et donc l'avertir. Ce rêve, bien qu'étant l'assouvissement de ses désirs refoulés, ne peut même pas atteindre sa finalité agréable puisque Hélène, étant prisonnière de sa vie actuelle, ne pourra jamais se libérer de ses contraintes et de son éducation. D'où la fin qui se clôture sur une banalité, un brunch avec ce Julien, comme le début à commencé sur une simple visite à une amie malade. Enfin ce qui me fait penser à ce potentiel dénouement, c'est aussi la rapidité avec laquelle Hélène est passé de la rencontre soudaine et étrange à l'acte qui fait tout basculer dans sa vie, comme dans un rêve. Le regard qui change, comme décrit dans les dernières lignes, n'est peut être que la simple prise de conscience de ce qu'elle ne s'avouait pas, et qui fait qu'elle se sent à femme, cette fois ci pour de vrai."
Je viens de terminer "Spirales" et moi aussi je suis restée perplexe quant à la fin du roman; c'est pourquoi je me précipite sur ce site pour avoir les impressions des autres lecteurs. Je vois que c'est intentionnel de la part de l'auteur de faire une fin "ouverte"; j'aimerais avoir le choix de plusieurs fins. Quand j'ai eu fini le livre, j'ai relu le tout début, et je me suis dit: elle a tout raconté à son mari, il lui a pardonné, puis il lui a donné un somnifère et il a tout nettoyé, et après aucun des 2 ne reparlera de cette histoire.J'ai très envie de lire"le voisin" maintenant.
De fait, la fin donne à réfléchir. Au début, j'étais quelque peu "déçue" de ne pas avoir de boucle "bouclée", mais finalement, ça laisse tout loisir au lecteur de s'imaginer sa propre fin…
Puis au final… n'est pas une Spirale?!
bravo Tatiana pour tous vos livres, je les adore, le premier coup de coeur ayant été Boomerang 🙂 Et merci de discuter sur ce blog avec vos lecteurs, super sympa 🙂
Marie 28 ans
Je viens de finir "Spirales" et me suis précipitée sur internet pour taper "spirales tatiana fin" parce que moi aussi, j'me suis dit, j'ai du louper un épisode. J'ai trouvé les posts de ce blog vraiment supers et ceux de l'auteure encore mieux, quel luxe! La fin est dérangeante au bon sens du terme
Ce bouquin donne envie de lire les autres…
Très sympa de pouvoir discuter direct avec l'auteur 🙂
Je viens de finir le bouquin d'une traite et c'est la première fois qu'une fin me donne l'envie de venir sur internet partager mes impressions. Comme quoi, elle est vraiment réussie.
La perplexité, l'envie de savoir ce que l'auteur avait derrière la tête et ce que les lecteurs ont imaginé. Je ne suis pas déçue du détour sur ce blog.
Pour ma part, j'ai pensé d'abord à l'histoire montée de toute pièce par l'inconscient d'une femme dont la vie est d'un ennui mortel.
Merci pour l'épilogue, agrémenté des commentaires de Tatiana de Rosnay, la classe !
Les fins ouvertes sont bien souvent palpitantes!
Le lecteur se retrouve tiraillé entre l'envie de savoir "vraiment" et le fait de pouvoir imaginer ce qu'il veut!
En effet, ça fait plaisir de voir un auteur prendre le temps de nous répondre!
Moi je pense que tout est vrai, mais qu'à la fin elle est sujette aux cauchemars, et que la réapparition du jeune, puis son meurtre en sont un… Mais j'avoue que je suis très déstabilisée par cette liberté donnée au lecteur de choisir sa fin!
Je ne suis pas convaincu par ce que Tatiana de Rosnay dit de la fin qu'elle a écrite. Un rêve? Je trouve ça trop facile !
J'aime les fins ouvertes, mais ici, j'appellerais plutôt ça "une non-fin" !
"Elle s'appelait Sarah" : à lire absolument !
Ca fait tellement longtemps, que j'avoue ne plus trop me souvenir…
Maintenant, si la fin reste ouverte, ça laisse un peu à chacun interprétation, non?
Bon du coup, si on préfère avoir une "vraie" fin, on est toujours un peu déception.
Je n'ai pas lu Elle s'appelait, mais j'en ai entendu du bien.