Alors, enfin, je me mets à jour!
De la terrible et magnifique histoire des créatures les plus moches de l’univers, Espace Nord :
Polo est un petit garçon. Il travaille dans une usine, comme tous les enfants de son âge.
En cachette, il pique des crayons de couleur. C’est sa passion le dessin. Et tous les soirs, en rentrant du boulot, il mange avec son grand-père, puis dessine.
De l’autre côté, il y a les créatures les plus moches de l’univers. Tellement moches, qu’elles évitent de se rencontrer entre elles, à bord de leur vaisseau.
Elles sont à la recherche d’une autre forme, plus abordable, dans laquelle elle pourrait se glisser et pouvoir enfin se côtoyer “visuellement”.
Cette forme, elles vont le trouver dans un dessin de Polo. C’est ainsi qu’elles vont atterrir sur terre.
C’est une assez jolie histoire, un petit conte pour enfants qui ont envie de rigoler.
J’ai bien apprécié me plonger dans l’univers de Polo. Pas toujours rose, ni gai, mais c’est sans compter sur l’étrange cas des créatures les plus moches de l’univers!
Une écriture toute simple et agréable. Je lui donne une note de 3,5 étoiles.
Mort d’un parfait bilingue, Au Diable Vauvert, Folio :
Voici une histoire assez bizarre. Difficile à résumer. Le lecteur est plongé dans une situation guerrière, qui fait penser à l’époque Sarajevo ou quelque part à plus à l’Est.
Le “héros” nous raconte son récit. Il nous parle de loin. Il est à l’hôpital, mais ne se souvient pas de ce qui l’a conduit là. Petit à petit, nous découvrons ce qui s’est passé, en même temps que lui. Ami avec un militaire, enrichi grâce à un meurtre, amant de la copine d’un mafieux, Il va être à nouveau sollicité par le-dit mafieux pour se débarrasser d’une chanteuse qui lui fait de l’ombre. Cette chanteuse hyper médiatisée fait le tour des fronts de guerre, pour chanter et donner du courage aux Gars. Il va s’enrôler dans la troupe désignée pour assurer la protection de cette chanteuse.
L’auteur nous transporte dans un univers assez bizarre. On ne sait pas vraiment où on est, ni quand on est (ah si fin des années 70). Le style est clair, mais le récit complexe. On vit en parallèle le présent et le passé de Il. L’intrigue nous tient jusqu’au bout. On veut découvrir le pourquoi du comment. On se retrouve dans des situations plutôt absurdes. On ne sait pas où on va.
Une lecture spéciale, mais assez sympathique. Je lui mets 3,5 étoiles.
Thomas Gunzig a remporté le prix Rossel en 2001 pour ce premier roman.
Une autre critique chez Bibliotheca
Je ne connais Gunzig que de nom mais le titre et la couv’ font rêver 🙂 ça m’amuserait bien !