K : Les tommyknockers, Stephen KING

Cher Stephen, Tu permets, que je t’appelle Stephen, n’est-ce pas. Tout ce temps, passé ensemble! Ca créé des liens pardi! Voilà que je termine enfin ce livre commencé pendant mes vacances. J’ai une chose à dire en premier : dommage que mon escapade au soleil n’a pas duré aussi longtemps! J’avais beaucoup d’espoir en choisissant ce bouquin, plutôt que de m’attarder sur la Weisenberger et son diable en Prada. Puis cela faisait des années (3 ans déjà) que je n’avais pas repris un de tes pavés. Avec deux semaines de soleil-piscine devant moi, je pensais pouvoir avaler les 945 pages (oups…. 957 avec l’épilogue…) assez rapidement. Eh bien je me trompais! Bon je pourrais aussi mettre ça sur le compte de Harry, mais celui-là je ne l’emmène pas partout! Ok, ok, j’ai corné du coin et les couvertures sont un peu flagadas… mais au moins tu as eu la chance de faire du bord de piscine, protégé par de la crème solaire! Enfin pour en revenir à ton histoire. Je vois qu’à la fin, je n’ai pas été seule à trainer : deux ans pour l’écrire! (Je critique pas là! Entendons-nous bien! Je ne me permettrais pas!) Tout semblait commencer assez bien. Une femme écrivain comme première héroïne, un beagle pour lui tenir compagnie (comm moi), un truc bizarre dans un bois (ici, j’ajoute que je pense à toi chaque fois que je me promène dans le bois… j’ai un froid dans le dos!!!). Bref déjà quelques bons ingrédients. Puis vint ensuite l’arrivée du second héros, Gard, poète-pochard au bord du suicide. Et là, j’avoue, je me suis complètement perdue dans son déraillement total avec le nucléaire. Un peu trop long à mon goût, la dynamique du récit se ralentissait. Le premier livre se passe, un peu lentement au tiers, mais j’arrive enfin au second livre. Pour info, Les tommyknockers avaient d’abord été publiés en trois tomes distincts (j’adorais les fins de tome à la Stephen King, ça nous abandonnait sur un mot et…. pour reprendre la fin de la phrase au tome suivant!) et sont ici regroupés dans une seule grosse brique. Donc cette seconde partie reprend un peu de vitesse et d’action. J’apprécie. Ensuite vient le livre Trois, intitulé les Tommyknockers. C’est en quelque sorte la consécration des 664 pages précédentes et pourtant, me revoilà à nouveau perdue. Je m’égare, lis en zig zag, me donne du courage en décomptant ce qu’il me reste avant là fin (oui, je compte, mais tu ne peux pas me le reprocher!). A certains moments, l’histoire reprend du poil de la bête, à d’autres… bin à d’autres quoi. J’avoue avoir déroché en m’apercevant hier soir que cela ne se terminait pas à la page 945… mais bien à la 957. J’ai donc gardé l’épilogue pour ce matin. Et j’avoue avoir passé un agréable moment! Je suis donc un peu déçue de cette lecture. Je revois encore ma voisine me parlant des Tommyknockers, il y a près de 15 ans, comme d’une révélation! Et là, je me demande où est passé le Stephen King de Miséry ou de Simetierre! Celui qui fait peur brrrrrrrrrrrrr, avec des scènes pas ragoutantes! (oui, il y en a aussi ici!) Celui que je reprends volontier. Celui dont j’ai acheté quasi toute la collection pendant les promos librairie (-25% quand même!) d’une grande surface, synonyme de croisement. Bon, j’en ai d’autres en réserve. Je ne vais pas t’abandonner sur une déception. Je ne suis pas totalement déçue, je trouve juste qu’avec 200 voire 300 pages de moins… ça aurait pu être mieux. Alors voilà, cher Stephen, difficile de t’accorder une note. Je tiens quand même compte du fait que je n’ai pas abandonné avant la fin. Je t’envoie donc 2 étoiles pour ce bouquin. (oui bof, mais bon j’ai pas accroché et puis c’est tout). Je te souhaite du bon boulot par la suite. Et j’attends tes conseils sur ma prochaine lecture provenant de ta bibliographie.
Amicalement,
Val

3 commentaires sur “K : Les tommyknockers, Stephen KING

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  1. C’est vrai que King peut faire le pire comme le meilleur… j’ai dévoré Insomnie, La part des ténèbres et Bazaar mais j’ai abandonné Dreamcatchers avant la fin, ‘ça’ après quelques dizaines de pages et j’ai été très déçu par la fin de Cellulaire…

    Sacré Stephen, va ! 😉

  2. Ha, c’est vrai, le maître fait parfois des petites erreurs… (Les ‘Tommyknockers’ n’en font pas tout à fait parti à mon goût mais c’est loin d’être l’un des meilleurs).

    Cela dit, comment peut-on en vouloir à un homme ayant écrit un si magistral ‘Simetierre’ ou encore cet énorme ‘Charlie’?

    Je ne peux que rester inconditionnel.

    NB : moi aussi j’ai trouvé cellular plutôt mauvais, je ne l’ai même pas fini!

  3. Je ne le vire pas de ma vie de lecture sur un titre, parce qu’il m’a déjà convaincu plus d’une fois.
    Reste à voir quel sera le prochain… tiens je ferais un sondage!!

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