Goat Mountain – David Vann

TITRE : Goat Mountain
AUTEUR : David VANN
Ed. Gallmeister
4 septembre 2014 (VO 2013)
256 pages

Vous prendrez bien un petit résumé avec votre thé?

❢ Automne 1978, nord de la Californie. C’est l’ouverture de la chasse sur les deux cent cinquante hectares du ranch de Goat Mountain où un garçon de onze ans, son père, son grand-père et un ami de la famille se retrouvent comme chaque année pour chasser. À leur arrivée, les quatre hommes aperçoivent au loin un braconnier qu’ils observent à travers la lunette de leur fusil. Le père invite son fils à tenir l’arme et à venir regarder.
Et l’irréparable se produit. De cet instant figé découle l’éternité : les instincts primitifs se mesurent aux conséquences à vie, les croyances universelles se heurtent aux résonances des tragédies. Et le parcours initiatique du jeune garçon, abandonné à ses instincts sauvages, se poursuivra pendant plusieurs jours, entre chasse au gibier et chasse à l’homme. 

Et mon avis, je le trempe dedans?

❢ Encensé sur de nombreux blogs, j’étais hyper tentée par la découverte de l’auteur David Vann. Je venais d’acquérir en troc son fameux Sukkwan Island – Merci Safiel- quand j’ai eu la chance de pouvoir participer aux Matchs de la rentrée littéraires 2014 PriceMinister-Rakuten en lisant son dernier ouvrage, aka Goat Mountain.


❢ Je me suis donc lancée en découverte dans Goat Mountain. Et en fait… bin je n’ai pas du tout accroché et le livre m’est tombé des mains –ok, c’est moi qui l’ai laché- à la moitié du récit. Pourtant, tout semblait bien démarrer. Tension promise, tension due! Dès les premières pages, le ton est donné, le récit sera lourd et pesant. Les relations humaines sont tendues et le lecteur ressent bien tout le malaise qui existe entre les différents protagonistes.
Assez vite, je me suis familiarisée avec la plume de David Vann, plutôt particulière, différente de mes lectures habituelles, que l’on qualifie de poétique, et c’est le moins que l’on puisse dire. A travers des phrases travaillées, des mots choisis, David Vann nous entraîne dans cette forêt, pour cette partie de chasse qui marquera les esprits à jamais. De la même manière, il va nous décrire les évènements, ainsi que les liens et les interactions qui se déroulent entre les personnages.

❢ Même s’il n’est pas d’accès facile, je me suis prise au jeu des mots qui sonnent, qui bruissent pour rendre ce que la nature fait vivre. Au niveau littéraire, c’était une bonne expérience. Néanmoins, au niveau du récit, j’ai vraiment eu du mal à m’accrocher. Peu attachée aux personnages, malgré leurs caractères forts. Quelque peu ennuyée par le déroulement des évènements, malgré le côté “autobiographique” – David Vann se serait inspiré de faits de sa vie pour écrire son récit. J’ai fini par rendre les armes. Je n’aime pas faire ça, mais on ne va pas s’acharner non plus.

❢ En bref, Goat Mountain reçoit une vile note de ma part, mais c’est évidemment très subjectif. Je n’ai pas aimé, ce qui ne remet pas en question la qualité du récit. Les avis sur les blogs divergent. De ceux qui connaissaient déjà l’auteur, certains ont apprécié, d’autres n’ont pas accroché non plus.
Qui plus est, je ne compte pas lâcher la grappe de David Vann si vite et je tenterai l’expérience un peu plus tard avec Sukkwan Island. Une note positive sur l’édition : Gallmeister propose un format agréable, un graphisme beau et sobre. Des livres que j’aime tenir en mains!

D’autres avis : Miss Léo (dans lequel je me retrouve pas mal)

Lu dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire Price Minister – Rakuten, j’en profite pour remercier les organisateurs pour la découverte, ainsi que les éditions Gallmeister.



2 commentaires sur “Goat Mountain – David Vann

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  1. Ton billet me réconforte car je l'ai reçu aussi dans le cadre des matchs de la rentrée Priceminister et je n'ai pas pu lire plus de 10 pages. Je fais une allergie violente au style. Je ne désespère pas d'en guérir et de pouvoir redonner une chance à cet auteur que je me faisais une joie de découvrir après qu'on me l'ait tant vanté.

    1. En effet, dur, dur. Ca me rassurait aussi de voir que d'autres n'avaient pas accroché. Pour le style, ça demandait une "petite gym" de l'esprit toute cette "poésie" 🙂 mais bon, ça allait encore.
      Pareil, je retenterai le coup avec sukkwan! On se dira quoi 🙂

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