Reçu pour mon avant-dernier anniversaire (il y a 1 an et demi), je me demande pourquoi j’ai laissé ce bouquin de côté si longtemps. Une sorte de roman-polar, un condensé d’humour (noir), une bonne dose de plaisir de lecture. Et comme je suis un peu feignasse… cette chronique traine dans mon clavier depuis le mois de mai…
Points, 278 pages, juin 2007 |
Pitch :
Rue de la Doulce-Belette, Max Corneloup, auteur de romans-feuilletons,
et Eugène Ruche, peintre sur coquilles d’œuf, habitent en vis-à-vis.
Chacun suspecte l’autre de l’épier. La méfiance règne, d’autant plus que
le voisinage n’est pas spécialement sain d’esprit. Sans compter les
commérages de Mme Ladoux, la gardienne… Quand un cadavre est
découvert, c’est une véritable psychose qui s’installe. Seraient-ils
allés trop loin?
Ce récit est écrit sous la forme de journaux ou de lettres. Un style que j’apprécie plutôt et qui m’a permise d’entrer rapidement dans le roman.
On découvre tout d’abord le personnage de Max Corneloup, en quelque sorte le point central du roman, mais pour aussi vite faire la connaissance des autres habitants des deux immeubles (par le propre voix donc).
Un peu à la manière d’une spirale.
Toute l’intrigue démarre sur la guéguerre psychologique que se jouent les deux voisins de façade, chacun étant persuadé que l’autre le nargue.
C’est assez drôle du fait de l’omniscience du lecteur.
L’intrigue est vraiment bien ficelée. Même si on a vue globale de ce qui se passe des deux côtés de la rue, le comportement des personnages n’en reste pas moins imprévisible.
Terminé il y a quelques mois, je souris toujours au souvenir de nombreux passages assez burlesques.
Attention, l’auteur ne se contente pas de faire rire son lecteur, il le tient vraiment en haleine et le comique résulte de tous les éléments qu’il met en place avec minutie.
On n’est pas dans la grosse blague de potache!
J’ai vraiment apprécié le style de J.M. Erre. UN style assez léger et agréable à lire, “fluide”, au sein d’une intrigue bien ficelée.
Bref, un bon moment de lecture qui donne envie de continuer à découvrir l’auteur!
Ma note : 4 étoiles
L’avis de Carole.
Aussi dans ma PAL et comme toi, je me demande pourquoi je le laisse traîner ?
J'ai l'ai aussi en avril dernier sur une plage en Jamaïque et j'avais du mal à décrocher… Faut le faire !
Manu> ça se lit assez vite, donc c'est en plus un moyen de réduire sa PAL rapidement 😉
Isa> Ca devait quand même être une plage sympa 🙂