Rupture de contrat – Harlan Coben

Pocket, 348p, septembre 2004

J’ai découvert Myron Bolitar voilà déjà quelques années avec du Sang sur le green (c’était en février 2008). J’avais plus ou moins apprécié cette rencontre et je m’étais promis de continuer en reprenant par le premier tome. De l’eau a coulé sous les ponts, et il aura fallu attendre avril 2012 pour que je retourne auprès de Myron.
Suite à une visite sur un blog qui parlait du dernier tome sorti, j’ai eu une véritable pulsion de lecture : “Rhhhaaaaaa * BRAIIIN * Myyyrrrronnn” (c’était plus ou moins ça). Comme je suis prévoyante compulsive, j’avais déjà le premier tome de la série sous la main (ma soeur étant fan de la série, c’était évidemment plus facile).
Dès lors, je me suis retrouvée assez vite plongée dans un bain et dans cette lecture.
Plaisir! Plaisir!
Je découvre enfin le personnage de Myron Bolitar. Enfin découvrir… Oui j’en avais déjà eu un aperçu, mais quand on ne commence pas au début d’une série, on rate bien souvent bon nombre de descriptions physiques ou psychologiques, même si les tomes peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre.
Ex-basketteur professionnel, ex-agent du FBI, Myron s’est établi en tant qu’agent sportif. Il travaille avec son meilleur ami Win, un riche héritier, et Esperanza Diaz, sa secrétaire, et ex-championne de lutte.
Myron est un grand fort type, plutôt séduisant et séducteur, malgré le fait qu’à 32 ans il vive toujours chez ses parents.
Ce premier tome est centré autour de la disparition mystérieuse d’une jeune femme 18 mois auparavant, ramené sur le devant de la scène suite à la découverte d’une annonce pour le téléphone rose avec sa photo.
Cette fille était la petite-amie de Christian Steele, un footballeur dont Myron a en charge la carrière.
Il suffit d’un petit prétexte pour que Myron plonge les deux pieds en avant dans l’enquête.

On se doute que le décor des enquêtes mettant en scène Myron Bolitar sera le milieu du sport.
Je ne suis pas vraiment fan de sport, mais le contexte ne m’a pas dérangé du tout.

Pour une “première” entrée en matière, je trouve qu’Harlan Coben nous offre un beau héros. Ni tout blanc, ni tout noir, Myron use de l’humour dans toutes sortes de situation. Le ton reste assez léger malgré certaines situations “graves”.
Cette première intrigue est bien ficelée et j’ai été tenue en haleine jusqu’au bout. Le suspense est maintenu jusqu’à la fin.
Le style de Coben est agréable : entre le récit du narrateur et les dialogues, un bon rythme est installé dès le départ. Au fil des pages, on apprend à connaître Myron, ainsi que les autres protagonistes. Tout n’est pas déballé de but en blanc. L’écriture est légère, les phrases sont courtes. Il ne s’emballe pas dans des dérives et va droit au coeur de l’action.
L’intrigue n’est pas tirée par les cheveux et il n’y a pas besoin d’une grande concentration pour capter tous les tenants et aboutissements.
Le roman se lit assez rapidement. Il m’a même donné envie de continuer à lire la suite.
Bref, une bonne lecture, sans prétention, et qui remplit clairement sa mission de divertissement.

Ma note : 3,5 étoiles

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