Lune de sang – Todd Ritter

Ixelles Editions, août 2011, 342 pages
Avec Lune de sang, je découvre Todd Ritter, journaliste américain pour un quotidien du New-Jersey, où il a couvert des enquêtes criminelles. De quoi nourrir son imagination.
L’histoire de Lune de sang prend place le soir du 20 juillet 1969, au moment où Neil Armstrong pose le pied sur la lune. Charlie Olmstead, 9 ans, disparaît. Son vélo sera retrouvé quelques heures plus tard en bas de la chute d’eau en bas de la rivière derrière le quartier de Perry Hollow (New Jersey).
La thèse de l’accident est finalement retenue.
43 ans plus tard, son frère, Eric, sollicite un ancien policier, reconverti en détective, pour faire la lumière sur cette affaire. En effet, la mère d’Eric et de Charlie n’a jamais cru à cet accident. Sur son lit de mort, elle demande à Eric de retrouver son frère.
Aidé par le sherif, Kate Campbell, Nick Donnelly (le détective) va soulever un amas poussiéreux sur des vieux dossiers, mais également sur de vieilles histoires de familles et de quartier.
Je ne vais pas aller plus loin dans le résumé de l’histoire, il faut laisser un peu de suspense quand même.
Ouvrir ce livre, c’est se plonger dans un policier-thriller qui se laisse lire assez facilement. 
J’ai tourné assez vite les pages pour connaître la suite de l’intrigue.
L’écriture est assez simple, directe et fluide, ce qui rend la lecture rapide. Entre dialogue et réflexion intérieure des personnages, l’immersion est assez agréable.
Au niveau des personnages, l’auteur place le décor qui nous fait découvrir leur psychologie, agrémenté d’éléments physiques.
A cela, j’aurais un petit bémol à ajouter, une petite impression de déjà vu, et ce dès les premières pages.
En effet, lorsqu’il décrit l’arrivée de Nick Donnelly, l’auteur mentionne qu’il est retraité de la police suite à une enquête qui a entamé ses capacités physiques. Nick Donnelly a une forte personnalité et se déplace en boitillant, avec une cane à tête de pitt-bull. Un élément qui fait obligation référence au personnage de Dr House.
Je pense que ce “détail”, qui a toute son importance dans l’action du récit, m’aurait moins fait tilter si l’auteur avait mentionné cette ressemblance avec un célèbre Doc de série télé.
Pas de problème avec la ressemblance, mais sans notification, ça m’a paru un pompé.
Ensuite, lors de la présentation d’Eric Olmstead, l’auteur nous dit qu’il est auteur de polar et que son héros est détective, ex-journaliste sportif. Ici encore, j’ai tilté en me disant que ça me faisait vraiment penser à Myron Bolitar, le héros de Harlan Coben.
Même s’il s’agit de détails, je n’ai pu m’empêcher de penser que ça “manquait” un peu d’originalité.
Néanmoins, les personnages sont tout de même attachant. On découvre le shérif, Kate Campbell, en mère célibataire, et j’ai été curieuse d’en savoir un peu plus sur sa vie. Il y a aussi les voisins particuliers, dont l’aura mystérieuse persiste jusqu’au dénouement.
Au niveau de l’intrigue, le fait d’avoir placé le point central autour de la conquête lunaire est un élément qui marche bien. Ce fil conducteur donne une certaine dynamique à l’enquête qui se déroule sous nos yeux.
Le romans foisonnent de rebondissements, qui apportent un bon rythme au récit.
Là encore, petit bémol à la fin, où trop de rebondissements tue le rebondissement (enfin je trouve). J’ai apporté peu de crédit à un des derniers revirement, en me disant que c’était un peu tiré par les cheveux (texto : “Mais quel gros con!”).
Au final, j’ai passé un agréable moment de lecture avec Todd Ritter et sa Lune de sang. Un livre qui se lit vite. Malgré quelques bémols, j’ai quand même adhéré à l’intrigue, et la fin me laisse penser qu’il est possible que l’on retrouve à nouveaux les personnages dans une nouvelle enquête.
J’ai reçu ce livre dans le cadre d’un partenariat avec Ixelles Editions, via Madame Charlotte.
Je les remercie tous les deux de m’avoir permis de découvrir ce roman.
Ma note : 3 étoiles

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