Au Diable Vauvert, septembre 2008, 461p. |
J’ai dévoré ce bouquin en octobre dernier. J’ai adoré ce bouquin qui m’a complètement fait adhérer à Poppy Z. Brite. J’ai ajouté à ma PAL le tome suivant, La Belle rouge. Je n’ai pas encore lu cette suite. Quand j’aime, je fais un peu trainer, un peu comme un chocolat qu’on fait fondre sous la langue. Ou alors, c’est l’idée de savoir qu’il y a une suite qui m’attend qui me rassure. Je sais que je pourrais encore découvrir un nouveau titre de cet auteur.
Dans ce roman, on fait la rencontre de deux gars de la Nouvelle-Orléans. Rickey et G-Man, cuisiniers et en couple. Depuis de nombreuses années, ils ont écumés les cuisines de nombreux restaurants. Du plus bui-bui, au plus luxueux, ils ont occupés presque tous les postes existants.
Mais une idée les taraude et ne va pas les lâcher, pour le bonheur du lecteur : l’envie d’ouvrir leur propre établissement. Mais comment se faire une place dans un secteur où une gargote en chasse une autre? Comment démarrer dans un monde où sans argent, il est impossible de monter son entreprise?
Le point d’ancrage, ils l’ont. A savoir un concept solide et novateur. Dans cette bourgade, où l’alcool coule toujours à flot, ils décident de créer des plats à base de toutes sortes d’alcool.
Au détour de rencontre, ils vont se lancer dans leur aventure. Le chemin est rude pour arriver à cette ouverture qui leur tient à coeur…
Quand on plonge dans ce bouquin, il faut s’attendre à avoir l’eau à la bouche toutes les 10 pages! Des idées de recettes qui fusent et qui donnent vraiment envie. Il ne me fallait pas grand chose pour sauter dans un avion (moi qui ai horreur de ça) pour me rendre sur place et trouver ce resto- euh, ok, c’est de la fiction, n’empêche, Brite donne envie d’y croire.
L’écriture de Poppy Z. Brite est vraiment très agréable à lire. Pas de longueurs, pas de retournement spectaculaire, juste un “suspense” bien dosé avec une pincée de violence et 3 louches de psychologie.
Les personnages sont bien réels et ont chacun leurs traits de caractère. Au delà de découvrir l’histoire de l’ouverture d’un restaurant, c’est également la découverte de comportements humains et des liens qui (dés)unissent les protagonistes.
Je me suis totalement attachée à ces personnages, emballée par le récit, hypnotisée par le texte, dépaysée par le voyage, totalement addict à Poppy Z. Brite.
Bien vite la suite!
Ma note : 4,5 étoiles
J'avais fait connaissance avec Poppy Z Brite à travers un roman qui m'a marqué et par conséquent, j'ai été un chouïa déçu par celui-ci quand je l'ai eu fini.
En lisant ton billet, je m'aperçois que finalement, il me reste une bonne impression de ce roman quand même. Je vais pouvoir ressortir la suite, La belle rouge, que j'avais acheté en même temps qu'Alcools mais que je n'ai toujours pas lu.
Clair qu'on n'est loin de l'univers gothico-dégoutant du livre Ames perdues (pour parler d'un titre d'un autre style). C'est autre chose, mais pour moi tout aussi agréable. Tu avais lu lequel?
Je me réjouis de voir ton avis sur la Belle rouge.
De Brite, je n'avais lu que Corps exquis qui m'avait fasciné : certaines scènes sont limite supportables et pourtant je n'arrivais pas à m'en détourner. Très fort.
Il me tente bien aussi celui-là!
J'ai lu récemment "Contes de la Fée verte", assez glauque aussi par moment.
Je ne connais pas l'auteure, à vous lire il faut que tous deux il faut que j'y remédie.
A découvrir absolument!!
Ca vaut vraiment le détour!
un roman qui a toujours de bonnes critiques mais il m'a ennuyé et je ne l' ai pas trouvé formidable
esmeraldae> ah c'est dommage ça de pas avoir accroché… mais bon, on peut pas aimer tout non plus!