Opération “je démoule ma PAL”.
Voilà déjà plusieurs années que ce livre trône sur ma PAL (oui j’avoue qu’il ne paradait pas (plus) en tête de gondole. Avec le temps, il était passé sous de nombreux autres ouvrages). De 1984, je ne connaissais que le légendaire “Big brother is watching you”. Qui n’a jamais entendu cette “réplique”?
Je découvre enfin ce classique de la littérature anglo-saxonne du XXème siècle! Ecrit en 1949, ce roman raconte une histoire se déroulant à Londres en 1984. Depuis les guerres nucléaires des années 50, le monde est divisé en 3 parties qui sont continuellement en conflit. On découvre cette “nouvelle” société totalitaire à travers le récit de Winston Smith. Employé au parti extérieur, son travail consiste à modifier les archives pour qu’elles correspondent aux messages officiels diffusés par Big Brother. Très vite, on s’aperçoit que ce monde est totalement sous contrôle. Que les gens n’ont aucune liberté d’action… à peine ont-ils la liberté de respirer. Partout, on trouve des télécrans par lesquels les individus (ou peut-être devrais-je dire les masses) sont susceptibles d’être constamment observés, surveillés. Une seule infraction aux règles imposées peuvent leur coûter la vie. Pour le reste, je vous (re)découvrir.
Je suis contente d’avoir enfin découvert ce titre de Geroges Orwell. Je n’ai pas été aussi emballée qu’une certaine personne que je connais bien et qui l’a lu et relu 115 fois, mais je ne l’ai pas trainé longtemps. Le récit d’Orwell fait peur. Est-ce que notre société pourrait verser dans un tel excès? Peut-être vit-on déjà dans ce genre de société et que l’on ne s’en rend pas compte?
Les hommes sont formatés, ne peuvent pas penser, n’ont aucun choix et leur seule liberté est l’esclavage.
Quand on pense qu’Orwell a écrit ce bouquin en 1949, on se dit que le type avait quand même une certaine vision du future plutôt noire, mais qui aurait pu être totalement réelle (tout peut toujours basculer!).
Le style d’écriture s’accorde vraiment à l’environnement dans lequel l’auteur nous plonge. J’ai été immergée dans l’histoire, qui fait souvent froid dans le dos. Après un long passage d’une cinquantaine de pages dans le dernier tiers du bouquin qui m’a un peu ennuyé, la fin est “retournante”. Violence des scènes et violence de la clôture. A vrai dire je ne m’attendais pas à ça… et c’est tant mieux! Le livre n’en est que meilleur!
Ce récits appartient à un genre littéraire appelé “dystopie”. J’avais déjà découvert le genre avec Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Une chose est sûre, ce type de lecture ne vous laisse pas de glace!
Ma note : 3 étoiles
1984, Georges Orwell, Folio, 1972, 407 pages
Avec ce titre, j’entame mon challenge God save the livre. Avec 1 livre lu, me voilà Dirty Harry!
J’avance également dans mon challenge Kill/PAL (285)
Salut Valériane, je prends en compte ton article dans mon récap' à paraître début avril. Je ne commenterai pas ta lecture car c'est précisément le livre que je parcours en ce moment !!!
Bon dimanche et à bientôt.
Super! Merci d'être passé ici!
Je me réjouis de lire ta chronique aussi!