J’ai reçu ce livre pour la sélection du prix des lecteurs 2010 du Livre de poche de mai… un chronique un peu tardive.
Résume : Enlèvement de milliardaires, détournements d’avion… les preneurs d’otages professionnels ne manquent pas d’audace. Mais s’emparer des dirigeants d’une grande entreprise, réunis le temps d’un séminaire dans un lieu coupé du monde, personne ne l’avait encore tenté. La demande de rançon est à la hauteur du coup : faramineuse. Et si ces hommes visiblement prêts à tout n’étaient pas de simples malfrats ? Quand on joue avec le pouvoir, mieux vaut connaître ses partenaires… Une mécanique de précision au suspense haletant.
Mon avis : J’ai eu un peu de mal à entrer dans ce thriller. Au départ, plongée dans un fond d’aéronautique, je me suis un peu perdue. Déjà que je n’aime pas les avions, j’étais servie. Le quatrième de couverture me paraissait alléchant, mais l’introduction à l’intrigue fût un peu longue et laborieuse. D’accord, un roman ne se résume pas à l’action et le dénouement. Il faut apporter un cadre à l’histoire, immerger le lecteur dans le contexte. C’est ce contexte d’entreprise de construction d’avion qui m’a un peu rebutée. J’ai tenu bon et suis entrée dans l’intrigue proprement dite. Un contexte non plus uniquement lié aux avions, mais touchant aux magouilles de grandes entreprises.
Le héros n’en est pas moins intéressant. Ambigu, il transporte avec lui un bagage que l’on va découvrir petit à petit et qui dirige ses faits et gestes. La psychologie du personnage était prenante et m’a aidé à m’accrocher. Le noeud du livre était assez haletant et j’ai été tentée de dévorer ce titre assez vite. L’histoire est présentée sous forme de chapitre de longueurs raisonnables (entre 3 et 12 pages environ), ce qui donne un assez bon rythme de lecture. Les rebondissements s’enchaînent et ne laissent pas de répit.
Au final, une lecture qui démarrait plutôt moyennement, mais qui a su m’accrocher. Pas trop fan de thriller d’espionnage, j’ai bien apprécié cette découverte.
Ma note : 3 étoiles
Power Play, Joseph Finder, Livre de poche, mars 2010, 472 pages
On en parle aussi ici : Cuné
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