Les disparus de Dublin – Benjamin Black


Premier livre de partenariat Blog-o-book/Robert Laffont-NIL de l’année. Petite déception à la lecture de ce roman. Présenté comme une roman noir (de haut vol -sur le quatrièmre de couv.), je cherche toujours le suspense haletant qui devait me faire tourner les pages. J’ai tourné les pages. Au début, je me suis laissée entrainer dans cette histoire qui commençait assez sombrement. Le héros, Quirke, est médecin légiste dans un hôpital de Dublin. Un passé et un présent embrumés par les volutes de l’alcool. La mort d’une femme, une déclaration de décès falsifiée. Une infirmière envoyée à Boston avec un bébé à confier dans un orphelinat. Tout débute lorsque Quirke surprend Malachy, un gynécologue, avec le dossier de Christine Falls. Saoul, ce n’est que plus tard qu’il se rend compte que le-dit dossier a disparu. On découvre par la suite les liens qui unissent les deux hommes : demis-frères et beaux-frères, ils ne s’apprécient pas beaucoup. Persuadé que Mal n’est pas tout blanc dans cette histoire, Quirke veut découvrir le secret de cette mort. Il va se lancer dans une enquête qui lui causera assez bien d’ennuis. Jusque là, tout va bien. On a des personnages plutôt intéressants, une intrigue qui semble bien ficelée. Mais, selon moi, tout dérape dans les longues digressions de l’auteur autour de cette intrigue. D’un coup, on “sort” de l’intrigue pour se plonger dans l’histoire familiale des deux médecins. D’un coup, on revient sur l’enquête, qui je trouve n’avance pas très vite. Tentée par l’envie d’avancer plus vite, j’ai, à maintes reprises, survolé des passages, trop longs à mon goût, de descriptions. J’allais directement à l’essentiel… à savoir aux dialogues entre les protagonistes. Ok, les descriptions font partie de la création d’un univers dans lequel le lecteur se plonge. Mais dans certains contextes, elle m’apparaissaient plus comme des prétextes à noircir des pages. Pour ma part, elles ne m’apportaient pas grand chose à l’histoire. J’avais envie d’avancer, de dénouer les fils de l’intrigue. J’avais besoin d’éléments pour me tenir en haleine. Quelques rebondissements, pas franchement spectaculaires. Une trame intéressante, sans être extraordinaire. Pour moi, il s’agit plutôt d’une “fresque” romanesque. L’histoire d’une famille qui a son lot de côtés sombres. Apparement, il s’agirait du premier tome d’une série. Ce qui expliquerait que le roman, que j’ai eu du mal à ne pas lâcher, met en place une situation qui va sans doute être développée plus tard. Pour moi, je pense que l’aventure s’arrêtera ici. J’ai passé des bons moments au début. J’ai été un peu lassée par la suite. Un style d’écriture tout de même assez agréable à lire. Même si j’ai diagonalisé certaines pages, je n’ai pas trouvé le style lourd. En bref, une écriture pas désagréable, facile à lire. Une intrigue plutôt lente et pas très explosive. Des personnages bien dépeints et plutôt tordus. Mon coeur penche entre le bof et le moyen… Je n’aime pas être trop sévère…
Ma note : 2,5 étoiles
Les disparus de Dublin, Benjamin Black, Ed. NIL, janvier 2010, 437 pages On en parle ici : Madame Charlotte,

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