Eleanor Rigby – Douglas Coupland

Titre inspiré par la chanson éponyme des Beatles, le dernier roman (paru en français, j’entends) de Douglas Coupland met en scène Liz Dunn. Le lien entre les deux…la solitude.
Lizz Dunn, 36 ans, est obèse et vit seule dans un appartement pas très folichon. Sa famille prend quelque peu de ses nouvelles, mais la considère comme un cas désespéré. Lizz, elle, n’attend pas grand chose de son avenir. Elle sort d’une opération des dents de sagesse et passe sa semaine de convalescence entre anti-douleurs et films à l’eau de rose qui la font chialer.

Alors qu’elle arrive au bout de son stock de joyeusetés, elle reçoit un coup de fil de l’hôpital. Un jeune homme y a été admis. Il porte un bracelet mentionnant les coordonnées de Liz.
Un coup de fil qui fait l’effet d’un tourbillon vers un passé bien enfouit.
Coupland porte à nouveau un regard sur la société et le comportement des gens. Acide et cynique, il use de beaucoup d’humour et de non-sens.
J’ai apprécié ce roman, un peu plus que “Girlfriend dans le coma”, mais moins que “Toutes les familles sont psychotiques”. Un peu à la manière de Girlfriend, je me suis plongée dans la vie de Lizz, avec l’envie d’en découvrir toujours plus. Puis, quelques éléments “bizarres” donnent une tournure au roman qui m’a donné moins envie (dans girlfriend, c’est la troisième partie qui m’a déçue).
L’écriture de Coupland est agréable. J’apprécie cet auteur et sa vision du monde. Il nous fait réfléchir sur le monde qui nous entoure. Par contre, je suis déçue par ce petit “moins” qui fait que je ne suis pas sortie de ce livre en me disant “wouaf! C’était vraiment génial”, mais plutôt avec un “Ah, bin c’était chouette oui” et un petit sentiment de doute.
Tout cela ne m’empêchera pas de me plonger dans “Hey Nostradamus!” qui trône sur ma PAL depuis des lustres déjà!
J’espère toujours retrouver ce qui m’a piqué dans “toutes les familles…”
Un roman qui vaut quand même la peine d’être découvert. Un auteur qui vaut la peine d’être lu!
Ma note : 3,5 étoiles
Au diable Vauvert, août 2007, 308 pages
Mais aussi en poche : 10-18, mai 2009, 304 pages
On en parle ici : Clarabel

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