Dôme – Stephen King

❢ Dôme (Under the dome pour la VO) est paru en 2009 aux Etats-Unis. Il est sorti en 2011 en VF et a été publié en deux tomes.
C’est en 1976 que Stephen King a entamé l’écriture de son manuscrit. Malheureusement au vu de l’ampleur des recherches documentaires nécessaires, il décide d’abandonner le travail au bout de 75 pages.
En 2007, Stephen King se réatèle à la tâche et nous pond une (double) brique de plus de 1500 pages (en version poche). En 2013, le roman a été adapté en série télé par la chaîne CBS.

Retour sur une lecture, choisie par mon binôme Acr0, dans le cadre de notre défi ValériAcr0 2013, et qui m’a tenue en haleine pendant tout le mois d’août.

 

 

 

Vous prendrez bien un petit résumé avec votre thé?

❢ C’est le début de l’automne. Cherster’s Mill, petite ville du Maine, se trouve soudainement coupée du monde. Un dôme transparent, venu d’on ne sait où, apparaît soudainement et en surprend plus d’un, à leur dépend…
Dale Barbara, récemment installé à Chester’s Mill, s’apprête à quitter la ville vers des horizons meilleurs, mais c’est sans compter sur cet obstacle. Ce vétéran de la guerre d’Irak va devoir se replonger dans la vie de la communauté, par belle ou par laide…

 

 

Et mon avis pour tremper dans le dedans?

❢ Première chose que je retiens de ce bouquin, est son démarrage sur les chapeau de roue. A peine faits déballés de manière plutôt froide et abrupte. Le ton est donné! Stephen King est cash.

Livre de poche, 6 mars 2013, 832p.

En quelques lignes, on se retrouve face à des évènements assez percutants. Tellement percutants que ça a un côté un peu comique.
En tout cas, on ne traîne pas dans l’entrée en matière. Le lecteur est tout de suite plongé dans l’intrigue, on ne peut plus intrigante.
Ensuite, j’ai vraiment été happée par ce roman. Difficile de lâcher cette lecture. Je vivais à Chester’s Mill. Autant le récit démarre sur des chapeaux de roues, autant l’intrigue se met en place d’une manière où le lecteur devient avide de savoir… Attention, Dôme est un véritable page-turner!

❢ Stephen King prend le temps de nous présenter chacun de ses personnages. Chaque portrait est dressé avec minutie -à ne pas confondre avec description ennuyeuse, on n’est dans le vif, le ton est direct. C’est donc avec grand plaisir que j’ai appris à en apprécier certains et à en détester d’autres -ou plutôt adorer les détester!
Le nombre important de personnages apporte une dynamique au roman. On passe de l’un à l’autre constamment. Chaque chapitre est vu par l’oeil de l’un ou de l’autre. On peut ainsi les voir évoluer personnellement et connaître le point de vue sur la situation.
Selon moi, ces personnages sont également une des forces de ce roman.

❢ Côté intrigue, l’histoire se déroule sur à peine une semaine. Et c’est dire s’il s’en passe en si peu de temps. Que se passe-t-il quand une ville est coupée du monde? Tel un voyeur, Stephen King nous faire partie de la communauté. Il nous permet de scruter les comportements des habitants. Une proximité qui permet également de s’immerger dans le récit, au point d’avoir l’impression d’être partie intégrante de l’histoire.

Livre de poche, 6 mars 2013, 738p.

❢ L’évolution des comportements est impressionnante en si peu de temps, ce qui donne un rythme haletant à l’histoire. Malgré les plus de 1500 pages des tomes, pas une once d’ennui n’est venue me titiller l’esprit.

❢ Stephen King, maître de l’horreur, nous offre ici une description plutôt subtile de l’horreur. On est loin du clown dévoreur d’enfant. Il nous plonge dans l’horreur de l’âme humaine -agrémentée de scènes plutôt cra-cra également. Le tout est également saupoudré d’une petite dose de fantastique et de surnaturel. Un bon mélange pour une bonne salade!

❢ Le style du récit est assez direct. Stephen King ne s’encombre pas de fioriture. Le ton est franc, les phrases simples, les dialogues réels, parfois teintés d’humour ou de cynisme. L’auteur emploie la vision interne des personnages pour décrire son récit et parfois même s’offre des incursions omnipotentes pour avances dans l’intrigue. Un vrai régal pour les yeux.

❢ En bref, Stephen, j’ai passé tout mon mois d’août à tes côtés. Ce fût un réel plaisir! Deuxième King de l’année (22/11/63, chronique à venir) et deuxième grande satisfaction. De quoi me donner envie de continuer encore un bout de chemin avec un de tes romans en poche!
Dôme nous plonge dans une vision de la réalité humaine pas toujours très glorieuse. Entre démagogie et solidarité, ce roman est plus que palpitant! Un livre qui m’a coupé le souffle. Une fois tournée la dernière page, je n’avais qu’une envie… retrouver Chester’s Mills, même si c’était pas toujours gai.

Une autre avis pour vous convaincre… allez voir chez Carole.

 

6 commentaires sur “Dôme – Stephen King

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  1. Ah j'aime les livres chorale moi aussi 🙂
    Une semaine ?! Mazette !
    En tout cas, on suppose que c'est palpitant pour que tu enchaines ces deux livres d'affilée !
    J'ai bien fait de te mettre le pied à l'étrier, tiens !

    1. Yess merci pour le grand saut!!
      De fait, à chaque fois que je sors de ce genre de brique, je ressens toujours un grande vide après… aaah Je veux des briques!! enfin euh 🙂 (ceci n'est pas forcément un appel pour mes prochains défis hein 🙂 )

      Faut que tu le lises!

  2. Une semaine d'intrigue en 1500 pages ? Bravo, King ! Et d'après ce que tu en dis, il ne semble pas y avoir de longueurs, doublement chapeau. Ta chronique donne envie, en tout cas ! Il me fait de l'oeil depuis un moment mais sa longueur me décourage, j'ai tellement de trucs à lire…

    1. C'est un beau pavé, mais perso j'ai trouvé qu'il se laissait lire assez vite.
      Ce n'est aps du tout rébarbatif, l'écriture est "fluide". Ca se lit vraiment très facilement.
      Faut pas avoir peur 🙂

  3. Tout à fait tentant en effet, si ce n'était les 1500 pages… J'ai le 22/11/63 qui me pousse très fort du coude et qui me plaira, alors s'il ne sort pas d'autres pavés d'ici-là, ce King-là pourrait passer après.

    1. Le 22/11/63 est très bon aussi (enfin je trouve…. King m'a comblée cette année 🙂 )
      Je pense même que dôme se lit encore plus vite, du fait qu'il y a plus de personnages qui prennent la "parole". Il est très bien rythmé, et l'intrigue pousse toujours à voir plus loin.

      Je te souhaite autant de plaisir que j'en ai eu avec 22/11/63!!

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