Le passage – Justin Cronin

Bienvenue aux Etats apocalyptiques d’Amérique!
Premier tome d’une trilogie (c’est ce qu’il est écrit sur le quatrième de couverture), Le Passage m’a plongé dans une intrigue flippante.
Dans un décor de fin du monde, nous allons à la rencontre d’Amy, une fille plutôt particulière; de “monstres” plutôt bizarres; de survivants plutôt tenaces; d’une longue histoire, vraiment longue.

Robert Laffont, 966 pages, mars 2011

Entre science et fantastique, mon coeur balance.
Difficile de résumer l’histoire développée par Justin Cronin sans trop en dévoiler. Le quatrième de couverture en dit déjà assez long. Dès que j’ai posé mes valises à l’entrée de ce roman, j’ai été happée par son mystére. On fait la connaissance d’une gamine, ensuite on se trouve avec un médecin dans une forêt d’Amérique du Sud, pour revenir à des flics…mais tout ça reste englué dans un certain flou. On se pose des quesrions et on avance pour en savoir plus! C’est bizarre ce qui se passe là-dedans.
Puis d’un coup, tout chavire… il vous reste environ 700 pages avant d’arriver au dénouement (enfin… il s’agit d’un premier tome, il ne faut pas l’oublier).

Un pavé lourd, mais difficile à lâcher.
C’est vrai qu’une fois plongé dans cette brique, il est difficile d’en sortir le nez. Si ce n’est le poids du tome qui pèse sur les poignets. J’avou qu’il m’a quand même fallu plus de deux mois pour en venir à bout. Après avoir finalement décrété que c’était possible de le lire dans mon bain sans qu’il ne tombe dans l’eau (en effet, ma lecture a été partagée avec d’autres plus trabsportables… d’où le temps mis pour le lire).
Je dirais quand même qu’il y a plusieurs rythmes dans ce roman. La première partie est assez “rapide” et riche en rebondissements. On découvre le cadre de l’histoire, on se pose des questions, on y voit plus clair. Et puis, clap! Action! et…. coupez.
Ensuite, on entre dans une nouvelle phase de découverte. Et là, le rythme se ralentit considérablement (enfin je trouve). L’auteur met en place son décor et ses protagonistes. On apprend vraiment à les connaître et les cerner.
C’est à ce moment, je pense, que je me suis dit que Cronin était un digne héritier de Stephen King. Il nous fait trembler, sursauter; mais met aussi beaucoup d’attention à ce qui entoure son action.
J’ai trouvé cette partie un peu trop “lente” à mon goût à certains moments, un peu trop contemplative. Néanmoins, ça ne m’a pas empêché d’apprécier l’écriture de l’auteur. Il manie plutôt bien sa plume (ou son clavier).
Si on revient sur le rapprochement avec le King (euh, non pas Elvis), ça m’a rappelé ma lecture du premier tome du Fléau : une action prenante et qui rend curieux, un rythme parfois un peu poussif, mais dans un style agréable… de quoi perdre la tête finalement.

En bref, malgré quelques passages où j’étais un peu mitigée par rapport au rythme du roman, j’ai plutôt assez bien apprécié ma lecture. Justin Cronin a un style d’écriture proche de celle de Stephen King (à mon sens) qui vaut la peine d’être découverte. Son intrigue sur fond de fin du monde, oscille entre réalité-futuriste-pourrie et du SF-fantastique (euh, non ma catégorisation n’est pas plus que vague!! 🙂 )
Dès lors, je me réjouis de découvrir la suite.

Ma note : 3 étoiles

4 commentaires sur “Le passage – Justin Cronin

Ajouter un commentaire

  1. Ah, moi j'ai adoré 🙂 je n'ai pas ressenti cette partie un peu longuette/contemplative car je l'ai lu en LC (via mail) avec Emma666 et Neph. C'était super chouette. Oui, son poids est un frein à la lecture car on ne peut pas l'emmener partout pour le lire. Mais bon, maintenant que je suis passée au ebook… 😛 vivement la suite, par contre !

  2. Je me dis que c'est peut-être aussi dû au fait que j'ai lu d'autres livres en parallèle. Et donc, bin, comme j'étais prise aussi dans les "moins lourds" (en poids), et que je ne le lisais qu'avant de dormir, j'ai aussi avancé lentement.
    Mais j'ai quand même bien aimé.
    Hihi, me réjouis aussi de voir comment ça va continuer!

Laisser un commentaire

Fièrement propulsé par WordPress | Thème : Baskerville 2 par Anders Noren.

Retour en haut ↑