Quand je suis tombée sur ce titre dans le cadre d’un partenariat Blog-o-book/10-18, j’ai tout de suite pensé à un lecteur potentiel… Voici donc la chronique de Choufel.
Philippines, 1963. Skip Sands, jeune homme naïf, souhaite se prouver à lui-même qu’il peut être un agent de la CIA efficace. Il déchante alors qu’il assiste à l’assassinat d’un prêtre philippin soupçonné de trafic d’armes, et perd définitivement la foi au Vietnam lorsqu’il est confronté aux méthodes de ses compagnons des services secrets. Il se retrouve alors partie prenante, malgré lui, d’un scénario qui implique un agent double et constate qu’il est de moins en moins capable de faire la différence entre les bons et les méchants.
Mon avis :
Je suis tombé sur ce livre grâce au partenariat blog-o-book et d’entrée de jeu le quatrième de couverture m’a attiré. Sortant à ce moment là de la trilogie Underworld USA de James Ellroy, je rêvais de me replonger dans l’ambiance trouble qui a suivi l’assassinat de JFK.
Les premiers chapitres sont assez déroutants : la narration passe successivement d’un personnage à un autre au fur et à mesure que ceux-ci prennent part aux différentes scènes. Cela permet de poser relativement rapidement l’ambiance et de comprendre que chaque personnage poursuit sa propre quête. Passé ces premiers moments, l’histoire s’étend dans tous les sens du terme sur d’autres personnages n’ayant pour le moment pratiquement rien en commun. C’est à cet instant que j’ai commencé à peiner dans la lecture du livre. On se doute bien que d’autres croisées des chemins vont se produire, mais quand et surtout comment ? Après avoir avancé de plus en plus lentement, j’ai décidé de faire un pause dans la lecture à peu près au tiers du bouquin et il est toujours en attente sur la table de nuit à l’heure où j’écris ces lignes. A force de décrire la vie de chacun, le récit finit par noyer le suspens initial.
Je trouve d’ailleurs que le titre est d’ailleurs particulièrement bien choisi, car on devine bien que chacune des vies décrites n’est qu’une petite branche et que toutes ces branches sont reliées par un tronc commun. Seul problème, le brouillard ne s’est pas encore dissipé au tiers du livre. Promis, je vais éclaircir tout ça !
Arbre de fumée, Denis Johnson, 10/18, mars 2010, 896 pages
J'attends d'en savoir plus sur la suite car si ce roman me tentait beaucoup, ton abandon en cours de route me fait douter… J'espère que tout cela va s'éclaircir.
Je l'ai terminé aujourd'hui et l'impression de brouillard ne se dissipe pas au fil des pages, bien au contraire!
Félicitations d'être arrivée au bout alors!? 😉
Et sinon, est-ce que le brouillard en valait la chandelle?