5150 rue des Ormes, Patrick Sénécal, 4,5 étoiles


Yannick Bérubé part vadrouiller en vélo dans sa nouvelle ville. Une chute lui fait croiser la route de Jacques Beaulieu, propriétaire du 5150 rue des Ormes. D’abord reconnaissant de son aide, Yannick va très vite déchanter. Séquestré chez les Beaulieu, son calvaire ne fait que commencer.
Ce thriller est raconté à la première personne. Tout d’abord à travers la voix de Yannick, qui narre son aventure et l’écrit sur des feuilles que Beaulieu a bien voulu lui fournir. Les chapitres sont entrecoupés de morceau du journal de Maud Beaulieu. On apprend comment les Beaulieu se sont rencontrés, comment a évolué leur relation et leur vie commune. Ce bond dans le passé nous éclaire sur la situation actuelle.
Patrick Sénécal plonge le lecteur dans une atmosphère étouffante et angoissante. Au fil du texte, on a envie d’en savoir plus, d’aller toujours plus loin. Difficile de lâcher le bouquin avant la fin. Le style de l’auteur est vivant, haletant. Grâce à l’écriture en “je”, le lecteur devient témoin de l’histoire de Yannick, on est l’interlocuteur principal de Yannick, la personne qui pourrait l’aider à s’en sortir. Malheureusement, Yannick ne peut entendre nos conseils et ça fait hurler…
On retrouve chez Sénécal un côté Stephen King, mais avec une nationalité différente, un environnement géographique différent.
J’étais vraiment très contente de découvrir cet auteur canadien et je compte bien y revenir. Se trouvent sur ma PAL : Le passager, Aliss, Les 7 jours du Talion et Oniria.
Une atmosphère où il est agréable de se plonger. Un bon moment de lecture et donc 4,5 étoiles pour ce titre.

2 commentaires sur “5150 rue des Ormes, Patrick Sénécal, 4,5 étoiles

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  1. Je n’ai pas encore lu celui-ci, mais j’ai lu Aliss. Mon avis :
    Beaucoup de lecteur n’y voient que du sang, de l’horreur et du gore, mais la finalité n’est qu’une interprétation personnelle que l’auteur fait du surhomme de Nietzsche. Le professeur Senécal traite du passage de l’adolescence à la vie d’adulte, thème que malheureusement l’on retrouve dans beaucoup d’œuvres des genres fantastique et Fantasy. L’auteur baigne dans le milieu collégial, de même que son public et ses héros.
    Je trouve sa conconclusion pas mal moralisatrice finalement. Sexe, drogue, rock and roll dans un no where land, situé quelque part entre deux stations de métro de l’île maudite de Montréal, là ou les meurtres, le sexe, la drogue coulent à profusion et les personnages hétéroclites abondent, à ce qui parait. Je vous laisse deviner pourquoi mon appréciation est mitigé. Je salue toutefois l’humour cinglante d’Aliss qui m’a bien amusé et ses personnages complexes, tordus mais pourtant attendrissants, l’auteur réussi à nous les faire aimer, malgrés leurs vices.

    Bravo pour ton blog! 🙂

  2. Merci pour le commentaire et le gentil mot 😉
    J’ai contacté Sénécal à propos de sa bibliographie… pour connaitre l’ordre de lecture qu’il convenait d’adopter, vu que j’avais entendu dire (plutôt lu dans des mails) que des clins d’oeil se retrouvaient d’un titre à l’autre.
    Bref, Patrick Sénécal m’a fait l’honneur de me répondre 😉 ça fait plaisir
    et me conseillait donc de les lire dans l’ordre d’éciture qui est bien :
    5150 rue des ormes
    Le passager
    Sur le seuil
    Aliss
    les 7 jours su Talion
    Oniria

    un autre tome va sortir très bientôt!

    C’est vrai qu’il n’est pa sans rappeler d’autres auteurs du même genre (je pense surtout à Stephen King), mais il y a le côté Québec qui me dépayse 😉

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