Livre de Poche, avril 2012, 425p. |
Sans âme est le premier tome de la série “Le protectorat de l’ombrelle” mettant en scène Miss Alexia Tarabotti.
❢ Mais c’est aussi ma première lecture dans le cadre du défi ValeriAcr0. Choisi par ma comparse, ce livre trainaillait depuis près d’un an dans ma PAL. Découvert, notamment sur son blog, l’année dernière, il me le fallait ab-so-lu-ment! Puis bon, on sait ce que c’est… compulsion quand tu nous tiens. Bref, j’ai enfin mis les pieds dans cette nouvelle série.
❢Sans âme c’est un voyage dans Londres à l’époque victorienne. Enfin pas tout à fait le Londres que l’histoire a connu, mais une version un peu différente. Dans ce Londres-ci les humains frayent avec les loups-garous, vampires et autres créatures nocturnes. Mais ils sont également témoins d’inventions plutôt abracadabrantes. Entre uchronie et steampunk, Gail Carriger nous invite dans un voyage assez fun!
Et ça parle de quoi?
❢Alexia Tarabotti vit à Londres avec sa famille. Enfin sa quasi-famille : son père est mort et sa mère s’est remariée et a deux filles avec son nouveau mari. Vieille fille (elle a quand même 26 ans!), elle fait difficilement sa place au sein de cette tribu, tellement elle est différente des autres membres de sa famille. Les origines italiennes héritées de son père ne passent pas inaperçues, et dans la bourgeoisie du XIXème, le teint hâlé fait pâle figure.
N’ayant pas sa langue dans sa poche et passionnée de science, Alexia a le don d’attirer l’attention à l’insu de son plein gré… et ce n’est pas la mort d’un vampire n’appartenant à aucun nid connu de Londres et environs qui va faire taire cette réputation.
Lord Maccon, un beau loup-garou écossais, dépêché pour enquêter, va croiser la route de la vieille fille. Etincelles garanties! Ce n’est pas parce qu’elle n’a pas d’âme que ce dernier va tolérer qu’elle mette le souk!
Et j’en pense quoi?
❢Gail Carriger, auteur américaine, propose un roman steampunk plutôt accessible au grand public. Soupoudré d’uchronie et de bit-lit, déglacé à la romance, ce récit n’est vraiment pas désagréable à lire.
Les personnages sont hauts en couleurs. Que cela soit les personnages principaux : Alexia et Lord Conall Maccon; ou les personnages secondaires, tels que la meilleur amie Miss Ivy Hisselpenny; le vampire flamboyant Akeldama, ou la famille Loontwill; chacun apporte sa petite touche particulière et participe à l’ambiance du récit. En quelque sorte, un peu caricaturaux, mais ça ne m’a pas gêné dans ma lecture. C’est un livre léger.
Côté intrigue, je pense qu’elle est plutôt bien ficelée. Même si certaines choses sont prévisibles, je me suis laissé balader à travers les aventures d’Alexia Tarabotti. De nombreux rebondissements rythment tout le récit. On n’a pas vraiment le temps d’ s’ennuyer.
Le style de Carriger est également agréable à lire. Dès les premières pages, elle entre dans le vif du sujet. Alors au départ, ça peut paraître déstabilisant quand on n’est pas familier du style fantastique, mais ça permet d’être immédiatement dépaysé.
Son écriture est simple, fluide et elle alterne dialogue et introspection de manière à conserver un bon rythme de lecture. Pas de description infinie, ni de dialogue sans intérêt, un bon dosage.
❢Au final, j’ai passé un agréable moment de lecture, malgré la pointe (grosse pointe) de romance à la manière bit-lit que Carriger intègre à son intrigue (je ne suis pas contre, mais bon faut pas non plus que ça soit prétexte et que ça ne serve pas du tout l’histoire. Sinon autant faire du Harlequin). Une série divertissante que je vais sans doute continuer (quand les tomes sortiront en poche).
Le ton est sympathique en effet, quant à l'intrigue, elle se résume surtout à "vont-ils coucher ou pas", mais bon, c'est divertissant le temps de quelques pages.
Oui! De fait, on sent bien la bit-lit 🙂
Oh mais je ne me souvenais plus que ma chronique avait pu te donner envie 🙂
Je me suis bien bidonnée, j'adore cet humour british. Oui certaines choses sont prévisibles mais finalement, on n'est pas vraiment frustrées (enfin, je trouve). Rassures-toi, la romance est beaucoup plus atténuée dans le tome suivant. Bon, il faut que je continue la suite, je l'ai. Mais c'est comme tout, le temps qui manque !
Ah bon!! Il est dans la PAL…. 🙂 appel du pied? 🙂
Oui j'avais bien aimé ta chronique. Puis la couv etc… Ça me tentait bien aussi.
T'es au 3 juste?
Pour la romance, ça va, ça ne dépasse pas mon seuil de tolérance, et oui c'est assez humoristique, donc ça passe bien 🙂
Enfin j'ai rien contre la romance… Je ne suis pas un coeur de pierre… Mais bon je suis pas neu-neu non plus 🙂
Bon, allez, je retenterai la lecture ! Même si je ne suis pas certaine que le coté romance me plaise à fond, on verra.
Tu l'avais déjà commencé?
Le début est assez "abrupte", on est tout de suite dans une action.
Mais les persos sont mis en place ensuite.
Au pire… Ça se lit vite 🙂
Oui, j'avais commencé, mais alors je n'étais absolument pas dedans. Du coup, j'ai laissé de côté au bout de 20 pages, parce que je voulais pas "gaspiller" le livre si je continuais dans cette optique là.
Là, je vais pouvoir le reprendre, sans être dégoutée.
Pour ce qui est de la romance, ça va encore… Je suis pas spécialement attachée aux histoires de love, et bon clair qu'elle prend un peu de place à un moment dans le livre, mais ça reste comique.
Tu m'en diras quoi!
Décidément, vous me donnez tous envie de me jeter sur ce bouquin… Il est en tête de ma liste d'achats !
Je profite de l'incruste pour te prévenir que je t'ai taguée ici : http://unepagesouvre.blogspot.fr/2013/05/le-tag-des-11-machins.html
Rien ne t'oblige bien sûr à y donner suite, mais vu que ça fait partie du jeu de désigner d'autres personnes et que ton blog est une petite perle, tu es arrivée sur ma liste !
Bonne semaine à toi !
Incruste, incruste (surtout avec de jolis compliments 🙂 merci pour la perle! Ça fait plaisir de voir que tu trouves des choses ici!)
Bin en effet, ce début de série est bien sympathique. Pas prise de tête, avec une héroïne pas trop nunuche.
Ça vaut la découverte!
Pour le tag, je vais y répondre… Enfin faire de mon mieux 🙂