Plaisirs Coupables, Anita Blake-1, Laurell K. Hamilton

 Plaisirs coupables est le premier de tome de la série qui met en scène “Anita Blake, tueuse de vampires”.
 La série est née en 1993 et compte à ce jour 19 tomes en VO et 11 tomes en VF. L’intrigue se passe dans le Missouri à “notre époque”, mais dans une société où les vampires, loup-garous et autres zombies tentent de s’intégrer aux vivants. Pour la présentation de l’héroïne et du contexte de la saga, je laisse place au quatrième de couverture! (Baah ouais, facilité, mais je le trouve plutôt bien fait 😉 )

“Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m’appellent « l’Exécutrice » et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c’était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n’est pas toujours très exaltant et mon patron m’exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s’en servir. Tuer des vampires, c’est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d’enfance. Depuis qu’ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il y en a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !”

Voilà, le décor est planté. Lu en avril 2010, j’ai acheté ce bouquin parce que j’avais comme une petite envie de me plonger dans une histoire de vampire, mais certainement pas avec du Stéphenie Meyer (bon, je ne vais pas encore casser du sucre sur ces neu-neus de Bella et Edward).
Entr’aperçu en librairie, j’ai effectué quelques recherches sur Internet sur le livre pour savoir de quoi il retournait. Le phénomène de Bit-lit connaît un tel essor que ce n’est pas facile de faire un choix. Et tant qu’à choisir, autant tomber sur une série qui en vaille la peine. De plus, la couverture n’est pas “très engageante” et laisse plutôt penser qu’il s’agit d’une série rose.
Une fois passé la barrière de la couverture, qui finalement est assez girly, on entre droit dans le quotidien d’Anita Blake. Un peu déroutant au départ -baah oui, faut bien capter la mixité de l’environnement- on découvre petit à petit le caractère de notre héroïne. fonceuse et entêtée, elle a le chic pour se trouver dans des situations plutôt délicates, mais ce n’est pas pour autant qu’elle en perd son tempérament.
Dans ce premier tome, Anita est prise dans un traquenard. Alors qu’à la base, elle est tueuse de vampire, la voilà forcée par un maître-vampire à enquêter sur le meurtre de…. vampires! (Baah ouais, 3 fois dans la même phrase, en même temps, c’est un peu le thème central). Une première aventure qui nous fait bondir de rebondissements en rebondissements, dans un style d’écriture “actif”. J’entends par là que c’est Anita, la narratrice. Le récit est donc écrit à la première personne. Le lecteur a connaissance des pensées d’Anita. Et le texte est souvent entrecoupé de dialogues.
Je suppose qu’au vu du contexte de cette série, nombreux seront ceux qui crieront à la non-originalité dans le personnage de la Vampire-killeuse, parce qu’il y a déjà Buffy contre les vampires (série télé que je ne connais que de nom… oups, je dois avoir quelques dvd quelque part qui attendent d’être visionnés… oups). Mais Anita est née avant Buffy. De plus, si je ne me trompe pas, les démons ne sont pas intégrés à la société de Buffy. Les deux héroïnes n’ont pas non plus le même bagage (une réanimatrice et une élue), ni le même âge (Anita n’évolue pas dans un monde adolescent).
Bref, vu que je ne “connais” pas la série télé, je ne peux pas vraiment comparer.
Au final, j’ai assez apprécié ma lecture, hormis l’un ou l’autre passage qui m’ont un peu moins emballé. On rencontre de nombreux personnages, et c’est parfois un peu difficile de les replacer.
Ce n’est pas LE livre de l’année, mais je me suis laissée tentée par l’achat du second tome- c’est mieux pour se faire une idée.
Découverte à suivre…

Ma note : 3 étoiles… sympathiques

Plaisirs coupables, Laurell K. Hamilton, Milady, mars 2009, 352 pages

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