Lumière du monde – James Lee Burke

Titre: Lumière du monde 
Auteur: James LEE BURKE
Rivages/thriller – janvier 2016
672 p.

Vous prendrez bien un petit résumé avec votre thé?

❢ En vacances avec sa famille dans le sauvage Montana, Dave Robicheaux est troublé par une succession d’événements étranges qui laissent penser qu’une présence vénéneuse hante ces paysages sublimes. Dans cette vingtième aventure, Dave Robicheaux affrontera son adversaire le plus diabolique. (Source éditeur).

Et mon avis, je vous le trempe?

❢ Je découvre James Lee Burke avec le 20ième tome des aventures de son inspecteur fétiche, et je ne suis pas sûre que cela soit une idée lumineuse. En effet, il faut avouer que le livre m’est complètement tombé des mains. Outre le fait que l’objet pèse son petit poids, j’ai vraiment eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Habituellement, je préfère commencer une série par le début afin de faire la connaissance avec son personnage récurrent, le voir évoluer, etc. Pour une fois, je me suis dit que c’était l’occasion d’enfin passer le pas du” nom de l’auteur” et de voir ce qu’il avait dans la plume. Et Baam… j’ai joué, j’ai perdu. Et j’ai abandonné. J’avoue. J’aime pas. Mais ça arrive –le livre fait près de 700 pages, et je rame déjà au bout de 275 pages… ça se comprend.


❢ Le style d’écriture me plaisait pas mal au départ. Entre dialogue, action, point de vue narratif interne, je pense qu’il y avait un bon équilibre. Là où ça a un peu coincé, c’est au niveau de mon attachement aux personnages, de l’empathie ressentie et de l’imbrication des intrigues. 
Point de détail, sans doute négligeable pour la plupart, mais j’ai par exemple eu du mal à “donner un âge” à la fille de Robicheaux –dans les premières lignes, pour moi elle avait 16 ans. Le fil de la lecture laisse à penser qu’elle en a plutôt entre 25 et 30…- Le fait de ne pas pouvoir la situer me dérangeait dans le déroulement du récit. Donc, je commençais déjà très difficilement ma lecture.
Personnellement, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de personnages secondaires qui venaient se greffer au canevas principal, faisant naître des voies secondaires un peu disparates. Du coup, le poisson s’est noyé et moi avec. Cette multiplication était évidemment mise à mal avec mon non-attachement.
Maintenant, j’aurais peut-être eu plus d’empathie si je les avais connu plutôt, je pense notamment à la fille de Purcel.

❢ En bref, j’imagine que ce vingtième opus des aventures de Robicheaux et Purcel de James Lee Burke pourra faire plaisir aux habitués de la série –ou pas- mais en ce qui me concerne, c’était plutôt un coup dans l’eau. L’écriture m’était agréable, par contre je suis restée vraiment extérieure aux personnages et imperméable à la tension narrative. Je pense éventuellement retenter l’expérience avec le premier tome de la série, si ça se présente, pour ne pas rester sur une note amère.

Un avis un peu plus éclairé sur le sujet, mais peu enthousiaste également, sur le blog “Le vent sombre“.

2 commentaires sur “Lumière du monde – James Lee Burke

Ajouter un commentaire

  1. Comme quoi les séries à grande rallonge s’essoufflent forcément. Il est difficile de faire évoluer l'intrigue grâce à une nouvelle enquête. Mais la seule force qu'il aurait pu s'en dégager c'est justement les personnages, mais d'après ce que tu écrits, c'est plutôt un gros "plouf".

  2. Je ne sais pas si c'est le cas avec toutes les séries… Il faudrait voir du côté d'Anne Perry (ou de Mankell) par exemple, si ça s'essouffle ou pas.
    Mais c'est vrai qu'il faut savoir mettre ses personnages à la retraite 🙂

    Bin clairement, je ne me suis pas accrochée aux filles des héros. Alors que ça pourrait être un moyen charnière de continuer la série mais avec un air frais (exemple de Coben qui a fait une spin off avec le neveu de Myron Bolitar). Maintenant est-ce que c'est bien ou pas…
    Oui les fans sont toujours "heureux".
    Pour moi, je pense que le livre est sans doute un peu épais.

    (Ca me fait penser à la série "Kay Scarpetta" de Patricia Cornwell tiens. Une série que j'apprécie, bon je n'en suis qu'au 10, mais je sais que quand j'en lis un, ça va assez vite, car le livre ne fait pas plus de 400/450 pages).

Laisser un commentaire

Fièrement propulsé par WordPress | Thème : Baskerville 2 par Anders Noren.

Retour en haut ↑