Appelez-moi Lorca Horowitz – Anne Plantagenet

TITRE : Appelez-moi Lorca Horowitz
AUTEUR : Anne Plantagenet
Stock – 01/01/2016
216 pages

Vous prendrez bien un petit résumé avec votre thé?

❢ Je voulais comprendre comment Lorca Horowitz avait mis en place son plan d’anéantissement sans éveiller le moindre soupçon, et avait osé monter une à une, sans jamais reculer ni même hésiter, les marches qui la menaient droit à son crime. Je voulais comprendre pourquoi elle l’avait fait. Mais surtout en quoi cela me concernait, me touchait. Qu’avais-je à voir là-dedans ?

Et mon avis, je vous le trempe?

❢ Vivement appâtée par le résumé de ce livre, je me suis retrouvée à la fin avec un petit goût de trop peu. Dans ce roman, Anne Plantagenet nous donne à regarder de plus près un fait divers passé plus ou moins inaperçu. Fait divers sur lequel elle est tombée par hasard et qu’elle décide d’analyser de plus près afin de comprendre les motivations de cette Lorca Horowitz. Le roman alterne entre le récit de l’auteur, de sa découverte de cet article et de son histoire personnelle, et celui de Lorca Horowitz qui s’immisce insidieusement dans la vie d’un couple d’architectes en vue à Séville.

❢ Après l’avoir découverte avec sa bio de Marilyn Monroe, j’explore le côté romancière* de Plantagenet. Et je confirme que son style me plaît bien et est assez agréable à lire. Je dirais que son écriture est assez légère- dans le sens “pas ampoulée”- et qu’elle nous place facilement dans l’état d’esprit de ses personnages. Ça se lit très facilement et rapidement. L’intrigue se déploie petit à petit au fil des pages, sans qu’on en connaisse dès le départ les vrais tenants et aboutissants. Le souci, c’est que je n’ai pas vraiment été emportée dans la spirale créée par Lorca Horowitz.

❢ Tout d’abord, je comprends bien le point de départ “personnel”. Elle nous explique sa démarche vers ce fait divers. Par la suite, elle réalise des parallèles entre le personnage de Lorca Horowitz et sa propre vie. Et là, je n’ai pas vraiment “tout saisi”. En général, je trouve que l’alternance entre deux voix apporte une certaine dynamique et attise la curiosité, par contre, ici, ça ne m’a pas apporté grand chose. Le fait qu’elle ait vécu à Séville, qu’elle ait pu croiser cette Lorca, etc… okay… mais non en fait. Ensuite, je ne me suis pas super attachée non plus au personnage de Lorca, ou autres protagonistes. En effet, j’ai bien ressenti qu’il y avait un malaise avec elle, mais je n’ai pas été submergée par un sentiment de malaise par rapport à cette fille.

❢ En bref, malgré les qualités littéraires d’Anne Plantagenet et le sujet que je trouvais attractif, je n’ai pas été transportée dans la spirale déployée par Lorca Horowitz. Ayant lu récemment un autre titre tournant autour du même sujet –no spoil- j’avoue que j’ai été un peu déçue de ne pas avoir ressenti le même sentiment de claustrophobie, d’angoisse que ce type d’intrigue peut engendrer. Le texte a néanmoins le mérite de ne pas être trop long et d’aller droit au but. Je me répète, mais je trouve que Plantagenet a une chouette plume. Juste que la mayonnaise n’a pas pris sur moi avec ce titre.
*Merci aux éditions Stock et à Babélio pour la découverte.

6 commentaires sur “Appelez-moi Lorca Horowitz – Anne Plantagenet

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    1. Oui dommage… (lol t'y vas franco avec ton "rien à battre" 🙂 maintenant, c'est vrai… je n'y ai vu aucun intérêt… ou alors je suis bête et je suis passée à côté de qqch de monumental…)

    2. Alors on est deux ! 😀 Le fait que la narratrice reporte tout à elle alors que Lorca aurait pu faire un personnage passionnant, je ne supporte pas ! C'est un poil nombriliste, comme si le fait divers n'était qu'un prétexte pour vider son sac. Et encore, c'est mou du genou ! Heureusement l'écriture est très belle. Mais c'est tout -_- j'ai envie de dire que c'est un roman de bonne femme quoi, dans toute sa caricaturale splendeur ! Moi, je, mes amants, mes amours, bla bla blaaa.

    3. 🙂
      Tu me rassures (et tu me fais rire… "le roman de bonne femme").
      Oui j'aime bien son style. J'avais pas mal accroché avec sa bio de Marilyn (mais là, c'est resté centré sur la Monroe) 🙂

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