Marin mon coeur – Eugène Savitzkaya

Défi ValériAcr0TITRE : Marin mon coeur
AUTEUR : Eugène SAVITZKAYA
Editions de Minuit (février 1998)
1992
96 pages

Vous prendrez bien un résumé avec votre thé?

“Dans ce livre, tout se passe pour la première fois. Marin découvre le monde et le monde découvre Marin. Marin ou une partie de Marin peut se dissoudre dans l’eau et s’élever dans l’air. Marin est hypnotisé par un chat. Marin oblige la mer à s’aplatir . Marin mange du poisson et Marin mange de la terre. Le riz fait rire Marin. Marin ou une partie de Marin s’enfuit en carrousel. Qui est Marin et de quoi est-il fait ? À ces deux questions, il n’existe qu’une réponse. Mais l’auteur préfère donner sa langue au crapaud-buffle.”

 

Ooups mon avis vient de tomber dans votre tasse.

❢ Et donc, en amie bienveillante, Acr0 avait décidé de sélectionner le roman le plus “petit” de ma Pile A Lire pour la sélection de janvier de notre défi. Un bail que ce livre végétait dans ma bibliothèque. Je me souviens très bien l’avoir reçu pour mon anniversaire, et ce, il y a au moins 15 ans. Hum. Même si ça partait d’une bonne intention –la copine était super emballée par cet auteur- je ne me suis jamais ruée sur cette lecture. J’avoue, je ne suis pas très fan du genre “Nouveau Roman“, et, pour moi, Editions de Minuit rime un peu, beaucoup avec ce genre littéraire. Bref, ceci expliquant cela.
Et pourtant! Un argument majeur aurait pu m’inciter à l’ouvrir, à savoir que l’auteur, Eugène Savitzkaya, est liégeois –comme moi- et que je pense que c’est pas mal de s’intéresser quelque peu à nos auteurs locaux.

❢ J’ai ouvert ce livre avec des pieds de plombdes mains peut-être. Le résumé ne me parlait pas beaucoup, j’allais partir dans l’inconnu avec des a priori quant au genre. Le côté rassurant était la taille de la police, l’aération du texte et le peu de page. Oui, oui, ça fait flemmarde, je sais, mais bon, on n’est pas obligé de tout aimer non plus. Et tout d’un coup… ce fût le drame. Je n’aime pas dire du mal, mais je n’ai absolument pas accroché du tout à ce texte. L’écriture n’est pas désagréable, plutôt poétique, chantante, sans être barbante –oui, oui j’ai même enchaîné plusieurs dizaines de pages d’affilée-, mais hormis ça… je n’ai vraiment rien trouvé dans ces pages qui me nourrisse.
Je n’ai été touchée ni par le sujet, ni par le personnage. Peut-être suis-je passée à côté du roman du siècle… ou pas, mais la seule chose qui m’a fait frémir c’est lorsqu’il écrit “les Coteaux de la Citadelle” et que je me suis dit “Aaah il parle des coteaux!” –Ah-ah tu ne pensais pas que ça serait aussi passionnant mon frémissement, n’est-ce pas!. En effet, à ce moment précis du livre, je me suis sentie proche, touchée… mais ça a duré deux secondes.

 En bref, j’ai sorti Marin mon coeur de ma Pile A Lire. N’étant pas un bon public de ce type d’écrit, je pense que je lui ai quand même offert une belle sortie. J’aurais pu le laisser seul à tout jamais sur mon étagère –Merci Acr0. Malgré mon total désintérêt, j’ai tout de même su apprécier l’écriture de Savitzkaya. J’ai terminé sur un “Mais pourquoi?!”, mais j’ai quand même été jusqu’au bout… on ne sait jamais. Un rendez-vous manqué pour moi. Sans rancune.

4 commentaires sur “Marin mon coeur – Eugène Savitzkaya

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  1. Waouh, tu lui as quand même mis 1 rock "C'était pas le pied", tu es gentille. Ahah du coup, on était deux, elle à te l'offrir, moi à te le choisir à partir d'une bonne intention 😉

    1. Baah wais, c'est rare que je mette "j'ai usé mes yeux pour rien". Je trouve que c'est assez violent en fait. Parce que bon, le type y met ses tripes. Moi j'aime pas, mais c'est perso.
      Blague dans le coin, je trouve quand même que c'est bien écrit.
      Ca fait tellement longtemps, il fallait bien que tu m'aides à le sortir celui-là 🙂

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