La légende du cavalier sans tête – Washington Irving

TITRE : Sleepy Hollow. La légende du cavalier sans tête
AUTEUR : Washington Irving
Ed. Mille et une nuits
Pub. 16 février 2000 (1820)
79 pages

Aujourd’hui c’est 4ème de couv’ à volonté!

❢ A la fin du XVIIIe siècle, un vallon ensommeillé sur les bords de l’Hudson où vit une paisible communauté d’origine hollandaise… La légende qui s’y colporte d’un fantomatique cavalier furieux vient à menacer la quiétude de ses habitants. On raconte qu’il décapite dans sa course folle tous ceux qu’il rencontre, et lui-même serait sans tête…

Et mon avis pour tremper dedans, c’est free.

Sleepy Hollow by ValentinaKallias

❢ En vue du Challenge Halloween, j’ai fouillé dans ma Pile A Lire pour trouver ce qui pouvait coller aux thèmes proposés. Ce livre végétait depuis des lustres dans les limbes de ma PAL et comme il parlait de fantômes, de revenants et qu’il était court, j’ai dit Banco! Je l’ai donc commencé lors d’un trajet en train qui me ramenait de la capitale –aka Bruxelles- vers ma province natale –aka Liège. Bon, au début, j’ai eu un peu de mal à me concentrer sur ma lecture, mais je m’en suis finalement sortie avec plaisir.

❢ Cette Légende du Val dormant, une nouvelle que l’on retrouve dans un recueil intitulé The Sketch Book of Geoffrey Crayon a été publiée pour la première fois en 1820, c’est dire si elle date. Ca faisait un bail que je ne m’étais plus plongée dans la lecture d’un classique- je rapproche le style à cette époque- et ça fait quand même du bien pour les méninges et le voyage. Méninges, parce qu’au niveau stylistique, on sent bien que l’on est dans une autre époque : des phrases et des descriptions plus longues, une tension basée sur l’atmosphère et le cadre plus que sur les actions fulgurantes, et puis un vocabulaire et un style plus anciens. L’auteur crée un ambiance inquiétante qui va faire frissonner le lecteur plus que d’envoyer du sang et des boyaux plein les yeux. Même si le texte est court, on le traverse à petits pas. Voyage, car j’ai été transportée dans une époque révolue et dans un espace géographique qui n’a rien à voir avec ce que l’on connaît de nos jours.

❢ La Légende du cavalier sans tête repose donc essentiellement sur la description de lieux et de personnages. L’histoire pourrait vite être bouclée, mais c’est justement ces descriptions qui font tout l’intérêt du récit. L’auteur construit ses protagonistes en détaillant leurs traits de caractère et en s’appuyant sur leur physique. Ayant vu l’adaptation cinématographique réalisée par Tim Burton en 1999- un de mes premiers dvd je pense- j’ai eu du mal à me détacher de l’image du Ichabod Crane incarnée par Johnny Depp, et ça ne m’a pas trop dérangé- je trouve qu’à cet époque Depp ne surjouait pas trop son rôle de Depp, tu me suis? 



❢ En bref, sur base d’une histoire assez courte, Washington Irving arrive à donner des frissons à son lecteur. Pour ce faire, il base son intrigue sur la création d’une ambiance inquiétante et venteuse, et très sombre. Les mots sont choisis pour contribuer à ce cadre pesant et rempli de mystères. Une chouette petite histoire à se raconter au coin du feu, par une soirée d’Halloween. Parce que c’est bien connu, toutes les légendes ont un part de vérité… non?

Sleepy Hollow Revisitedby wolfmorphine

❢ Natacha Marmelade de livres a laissé son avis sur l’adaptation de Tim Burton et sur le livre.

11 commentaires sur “La légende du cavalier sans tête – Washington Irving

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    1. Oui en effet, ce sont vraiment les descriptions qui créent toute l'ambiance. L'histoire en soi est assez courte au final. Burton a vraiment enrobé le tout (et bon selon mon souvenir, c'était bien enrobé 🙂 une chouette histoire).
      Je suis contente de l'avoir lu, parce que ça fait du bien de se plonger de temps en temps dans de bons vieux classiques 🙂

    1. Ce n'est pas la plus "exceptionnelle" des histoires et c'est très court. Donc il ne faut pas s'attendre à tomber sur le récit du film (je ne sais pas si tu l'as vu). Mais c'est vrai que c'est assez chouette.

  1. Je l'ai lu au lycée en anglais pour les cours et l'ambiance m'a bien marquée. Par contre, je ne me souviens plus trop de la trame si ce n'est qu'elle diffère pas mal de l'adaptation (il y a beaucoup moins de fantastique, non ? Enfin, je sais plus trop)

    1. L'ambiance est bien sympa oui!
      En fait, c'est une "base" pour l'adaptation. Burton a développé plus l'intrigue etc…
      Par exemple, je ne pense pas (ou alors je suis passée à côté) qu'il parle de la sorcière etc…
      Non c'est juste l'histoire d'Ichabod Crane qui s'est installé comme instit dans le village, qui vit un peu aux crochets des villageois en échange de service, et qui tombe amoureux de la fille d'un des habitants.
      Le fantastique réside dans la légende du cavalier. Mais bon c'est une toute petite partie.

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