Ne t’éloigne pas – Harlan Coben

Dernier opus édité d’Harlan Coben, Ne t’éloigne pas est un roman “isolé”.
Auteur américain, né dans le New Jersey en janvier 1962, Harlan Coben a -il me semble- rencontré le succès avec son titre Ne le dis à personne (2002 pour la VF). L’ouvrage a été porté à l’écran par Guillaume Canet en 2006. Coben est également connu pour être le père de Myron Bolitar, ancien du FBI reconverti en agent sportif, héros d’une série de 10 romans à ce jour.

Harlan Coben est un auteur assez prolifique. Même si je ne suis pas sa plus grande fan, je trouve assez divertissant de se plonger dans ses romans, quoiqu’ils ne soient pas tous égaux au niveau de la qualité.

Vous prendrez bien un petit résumé avec votre thé?

Belfond Noir, 7 mars 2013, 367p.

❢ Thriller des vieilles casseroles. Megan est mère au foyer : deux ados, un mari qui jouit d’une bonne situation professionnelle. La vie semble tranquille, mais c’est sans compter sur le surgissement, 17 ans plus tard, du passé sulfureux de Megan. Un passé qui revient la hanter.
Ray Levine, photographe paparazzi sur commande, touche le fond. Hanté par un évènement qui a eu lieu 17 ans plus tôt et qui l’a marqué à jamais.
Un lien peut-être entre les deux protagonistes? Peut-être…. ou pas…
En tout cas, tout démarre sur des chapeaux de roues, avec l’agression un peu mystérieuse de Levine dans une rue. Seul son appareil photo a été volé… pourquoi? Aurait-il vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû…

Et mon avis pour tremper dedans?

❢ Je ne suis pas la plus grande suiveuse d’Harlan Coben du monde, mais j’aime encore bien me plonger dans un de ces romans de temps en temps. En même temps, Je crois que le Monsieur a assez de fan pour en vouloir à mon manque d’assiduité. En général, Harlan a pas mal d’imagination, donc quand on me propose gentiment de découvrir son dernier bouquin, je suis toujours tentée.
Pour en venir au fait, Ne t’éloigne pas a plutôt bien joué son rôle de page-turner.
L’intrigue est pas mal ficelée : dès les premières pages on fait connaissance avec un personnage entouré d’une grosse chape mystérieuse; puis en vient un autre, et ainsi de suite jusqu’à obtenir notre éventail de personnages centraux.
Au fur et à mesure, le lecteur tente de démêler les fils et de découvrir la vérité par lui-même, mais c’est sans compter sur le panel de rebondissements que déploie Harlan Coben.
La structure des chapitres (1 chapitre/1 perso) apporte une bonne rythmique au récit. On passe de l’un à l’autre, parfois avec un gros suspense laissé en point d’orgue en fin de chapitre. Épicé de quelques pointes d’action, le roman m’a assez bien tenu en haleine. Je n’ai pas non plus défait tous les nœuds avant la dernière page.
L’intrigue n’est pas complexe. Elle n’est pas originale non plus (le thème du passé qui hante le présent). Néanmoins, quand on se plonge dans un Coben, on n’y va pas pour s’arracher les cheveux.
Et dans cette optique, le roman n’est pas mal.

❢ Si le roman n’emporte pas tout mon enthousiasme, je pense que c’est dû au fait que je ne me suis pas vraiment accrochée aux personnages. Ils ont leur part de mystère, ils sont bien caractérisés, mais je n’ai pas ressenti de lien particulier qui se créait avec les “héros”. En fait, quand je me plonge dans ce type de livre, j’ai bien souvent l’impression de regarder un énième épisode des Experts. C’est un bon divertissement et je passe un bon moment en compagnie des héros, mais ça va trop vite pour que je me prenne d’affection pour eux. C’est dans cette optique que je suis plus tentée de continuer à découvrir la série de Myron Bolitar.

J’ai eu l’opportunité de découvrir ce thriller via les Editions Belfond. J’en profite pour les remercier.

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