Elric – Julien Blondel, Michael Moorcock

❢ BD adaptée d’après l’oeuvre de Michael Moorcock, et illustrée par Didier Poli, Robin Recht et Jean Bastide; j’ai eu l’occasion de la découvrir via l’opération Masse critique de Babélio.
Une entrée dans un univers qui m’était alors inconnu. Fracassante, effrayante et abrupte, une lecture qui ne laisse pas vraiment de marbre.

Glénat, 22 mai 2013, 47 pages

Vous prendrez bien un petit résumé avec votre thé?

❢ Elric, empereur albinos et malade de Melniboné, règne sur un peuple très ancien et attaché aux dieux et leur puissance. Pour survivre, Elric est obligé de recourir à des drogues et à la magie. Fait qui ne passe pas inaperçu aux yeux de son cousin, Yyrkoon, prêt à tout pour s’emparer du trône de rubis, jusqu’à présent occupé par Elric. De menaces en provocations, Yyrkoon tente de remettre en cause la légitimité d’Elric face à son peuple, et notamment de faire planer le doute quant à son lien avec le Seigneur du chaos. Alors qu’une attaque de pirates sanguinaires se prépare, Elric y voit l’opportunité de redorer son blason auprès de ses sujets.

Et mon avis, pour tremper dedans?

❢ Poser les pieds dans cette BD, c’est s’exposer à de superbes illustrations plutôt glauques et malsaines. Je ne connaissais pas les personnages créés par Moorcock aupravant, et donc je n’avais aucun apriori du point de vue de l’imagerie mentale. Après une petite intro qui place le décor et présente les ancêtres d’Elric, on entre assez vite dans le vif du sujet. Le scénario rend bien les divers aspects psychologiques des personnages. L’adaptation est assez rythmée et l’album assez vite dévoré.
N’ayant pas de point de comparaison, je ne saurais pas dire si la BD est bien adaptée -ou pas- ou si l’auteur a effectué beaucoup de coupes dans l’original.
De mon côté, je pense avoir bien saisi le point de départ et le fil rouge du récit. Clair qu’arrivée au bout des 47 pages, j’avais un petit goût de trop et une folle envie de connaître la suite.
Côté illustration, les dessins sont sombres et reflètent l’esprit de l’histoire. Certaines planches sont crues et clashs, mais sont assez magnifiquement réalisées.
En général, ce ne sont pas le genre de dessins qui m’attirent, néanmoins leur profondeur donnent envie de les regarder.
Reste plus qu’à attendre la suite alors…

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