Hors champ – William Bayer

Il est grand temps de me mettre à jour dans les chroniques en attente.
On sort du mode “grosse feignasse” ON et on switch sur le OFF.

William Bayer est un auteur américain (publié également sous le pseudo de David Hunt). Il a écrit Hors champ en 1989. Le livre a été réédité aux éditions Rivages en janvier 2013.
Livre que je découvre grâce à l’opération Babélio/Masse Critique et aux éditions Rivages, que je remercie.



 

Rivages/Noir, janvier 2013, 362 p.

En quelques mots…

❢ Hors champ est un thriller qui met en scène un photographe trauma. Geoffrey Barnett ne parvient plus à réaliser de portrait. Depuis des années, il erre, le plus souvent la nuit, avec son appareil photo (attention, pas du numérique! Nous sommes dans les années 80-90) et capte des moments. Jusqu’au jour où il fait la rencontre de Kimberly, modèle plutôt directe, qui va l’aider à surpasser son angoisse.
Aussi positive que soit cette rencontre sur un point, elle va également plonger Barnett dans une spirale dont il ne maîtrise pas toutes les ficelles.

Et en d’autres mots…

❢ Malheureusement, je ne suis pas arrivée au bout du roman. Le résumé me tentait bien, autant que le côté roman noir. Sauf que, la mayonnaise a mis du temps à prendre et est retombée comme un soufflé… Le récit démarre lentement. On fait la connaissance du héros, Geoffrey, de quelques bribes de son passé. Une mise en place pas désagréable et qui donne faim.  Ensuite, entre en scène l’objet de tous les bouleversements… et ça bouleverse. Des situations s’enchaînent et on se demande un peu où tout cela va nous mener.
Mon attention s’est un peu perdue quand un coin du voile a commencé à se lever… ou pas.
Etant donné que je n’ai pas lu la fin, je ne saurais pas dire si mes doutes allaient se concrétiser (ce qui en soit m’aurait déçue -il est comme ça le lecteur, s’il devine, il râle; et s’il devine pas, il râle aussi parce que peut-être que ça ne correspond pas à sa logique – mode blagounette ON parce qu’évidemment j’aime être surprise! bref)
Donc, au fil de ma lecture, j’ai perdu peu à peu d’intérêt pour les personnages, qui avaient même quasi tendance à m’énerver.
Mon abandon est dû à certaines longueurs (et peut-être aussi à l’accumulation de scènes de “cul” ou sur l’oreiller qui ne faisaient pas avancer le Schmilblik). L’intérêt  pour les personnages et l’intrigue s’est peu à peu estompé… j’ai donc décidé de le laisser tomber -chose que je n’aime pas trop faire, surtout si près du but.

❢ Bref, malgré une plongée dans les années 80/90, un thème sur la photographie bien travaillé, une intrigue prometteuse, William ne m’a pas conquise avec son Hors champ.

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