Lombres – China Miéville

Pocket, 11 octobre 2012, 565 pages
Avec Lombres, je fais la rencontre de China Miéville, romancier britannique. Classé dans un mouvement “new weird“, il prend plaisir à mélanger différents genres littéraires au sein d’un même récit : SF, fantasy, fantastique, horreur, roman noir…. Un mix qui donne naissance à des monstres peu rencontrés auparavant.

Un bref résumé

Lombres, c’est l’histoire de Zanna et Deeba, deux jeunes anglaises, qui se retrouvent transportées dans une cité parallèle à leur Londres natal. Cette cité, c’est Lombres. Et lorsque les deux filles débarquent, celle-ci est en proie à la menace du Smog, un vilain nuage polluant. 
Zanna, désignée comme la Schwazzy, est en fait là pour sauver la ville. Chose faite en un coup de cuillère à pot et les deux filles sont bien vite renvoyées à Londres.
Néanmoins, Deeba, tracassée par l’avenir de ses nouveaux amis, décide d’y retourner. Ayant enfin trouvé une porte d’accès, elle prend vite conscience que la menace n’a pas été éliminée… Elle décide donc de reprendre la mission de sauvetage.

Mon avis

J’ai eu un peu de mal à aller jusqu’au bout de ce roman fantastique (j’avoue avoir lu les 100 dernières pages en diagonal). Au départ, j’étais très tentée par le cadre du récit (le monde parallèle, et surtout le miroir de Londres). J’ai été ensuite un peu déçue du voyage. Clairement, il s’agit ici d’un roman jeunesse. Alors, je n’ai rien contre la littérature jeunesse, loin de là, mais ici, la mayonnaise n’a pas pris. 
Je n’ai pas vraiment accroché aux personnages et à l’intrigue. D’un côté, j’avais un peu l’impression de connaître l’issue de l’histoire dès le départ. Assez peu de suspense en somme. D’un autre côté, le récit regorge d’une foule de rebondissements. Mais trop de rebondissements, tue le rebondissement… et là, j’ai trouvé que les successions étaient trop rapides et les actions trop rapidement balayées pour la suivante. Les éléments ne sont développés qu’en surface.
Niveau personnages, je n’ai pas vraiment été attirée par l’un d’entre eux en particulier. Je ne me suis pas non plus attachée au personnage principal. Un peu trop ado, et se sortant trop facilement de toutes les embûches.
Malgré un monde parallèle bien construit et original, je n’ai pas adhéré au roman de China Miéville.
Celui-ci pourrait néanmoins plaire à un plus jeune lecteur, fan d’aventure et de fantasy.
L’écriture est simple, et comprend beaucoup de dialogues.
Autre note positive : les illustrations dans le texte.
Bref, un rendez-vous manqué pour moi…
Ma note : 1,5 étoile
J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération Babélio/Masse critique, et j’en profite pour les remercier, ainsi que les éditions Pocket, pour la proposition.

4 commentaires sur “Lombres – China Miéville

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  1. Parfois, il ne faut pas trop forcer pour un livre qui ne plait pas. On ne peut pas plaire à tout le monde ! En attendant, si jamais tu as besoin de miroir de Londres, je te conseille le fabuleux Neverwhere de Gaiman 😉 (mais cela voudrait sans doute dire nouvelle entrée, oups !)

    1. C'est pas faux! Il y en a tellement à lire!
      Gaiman, j'ai lu Stardust. J'ai aimé mais pas comme une dingue.
      Je note quand même ton conseil (j'avais offert neverwhere à un ami l'année dernière).
      As-tu lu American Gods?

  2. Han mais Valériane ! Je suis vraiment contente de lire ton avis, car je m'y retrouve TOTALEMENT ! J'ai abandonné vers les dernières pages, et je l'ai lu en diagonale. J'ai pas accroché comme d'autres l'ont été, et je me disais encore que c'était moi qui avait de la merde dans les yeux 😀

    Bon, bah la preuve que non ^^

    1. Ah bin tu me rassures aussi.
      Je l'ai trouvé vraiment trop enfantin.
      Je le classerais même pas en YA, mais jeune ado. Sans doute un bon lecteur, mais jeune.
      Trop de rebondissements aussi, et trop rapide. Pas le temps de s'attacher ou approfondir.
      Pas comblée quoi…

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