The queen is dead – Aurélia Bonnal

Buchet-Chastel, 22 août 2012, 172 pages

The queen is dead est le premier roman édité chez Buchet Chastel que je lis.
Et l’expérience fût concluante!
Reçu dans le cadre de l’opération Masse critique de Babélio, j’en profite pour remercier les organisateurs, ainsi que la Maison d’édition.

Pourquoi ce roman?
Je ne pense pas que j’aurais été de moi-même vers ce titre en librairie, mais là, avec le résumé sous le nez, j’ai vite été tentée…
Elo est une jeune femme trentenaire. Mariée avec un enfant, elle est écrivain. Il y a 20 ans, elle a tourné le dos à son passé, pour fuir une vie qui ne lui convenait pas.
Bert, est employé chez un marchand de vin, près de Perpignan. Guitariste amateur, il fait partie d’un petit groupe de rock. Il y a 20 ans, Elo et Bert étaient amis.
Et si le plus grand des hasard faisait se recroiser ces deux personnes…

Mon avis…
En découvrant les premières pages du roman, j’avoue avoir pris peur. Je ne suis pas très “fan” des littératures françaises de type “nouveau roman” et l’auteur a clairement un style bien particulier qui pourrait sembler proche, à première vue. Or, passé mon appréhension de départ, je me suis laissée porter et j’ai pris goût au texte.
Le roman est écrit à la première personne. Et côté construction, chaque chapitre alterne le point de vue de l’un ou de l’autre des deux personnages principaux du récit.
Une fois la parole prise, on entre directement dans le flux des idées qui passent dans leur tête.
Un petit conseil, veillez à prendre votre respiration avant de vous lancer.
Les mots et les phrases s’enchaînent à un rythme effréné. Ça en donne parfois le tournis.

Un peu déstabilisant au départ, ce ton donne toute son ampleur au roman. Et ça va vite.
Le récit est court, mais foisonnant. A travers les méandres des pensées des personnages, on accède à leurs sentiments vis à vis de cette vie, à ce vécu parfois douloureux.
Néanmoins, on ne se retrouve pas face à des héros larmoyants ou mélodramatiques. Une claque, un souffle positif, une bouffée d’air frais planent.

Malgré la rapidité de l’histoire, j’ai pris le temps de m’attacher aux personnages, de vouloir en savoir plus sur eux. Ils m’ont été assez vite sympathiques.

En bref, une jolie découverte de la rentrée littéraire.

Ma note : 3 étoiles

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