Que viva la musica! – Andrés Caicedo

Belfond, août 2012, 272 pages

Andrés Cali est né en 1951 en Colombie. Il commence à écrire à l’âge de 14 ans. Il publie Que viva la musica! alors qu’il a 25 ans. Le jour où il reçoit le premier exemplaire de ce livre, il se suicide.

Dans ce livre, il met en scène Maria, une petite bourgeoise de 17 ans, vivant dans la ville de Cali. Le roman démarre alors que celle-ci décide de ne pas aller à son rendez-vous hebdomadaire avec des jeunes marxistes étudiant Le Capital. C’est à ce moment qu’elle quitte un chemin tout tracé pour se jeter à corps perdu dans la vie nocturne.
Fascinée par les fêtes, la danse et surtout le rock’n roll, Maria se lance dans une quête du plaisir absolu. Cocaïne, acides, et champignons hallucinogènes seront ses meilleurs amis durant son périple.
Au fur et à mesure du récit, Maria va rencontrer diverses personnes, qui vont l’accompagner dans son trip.

J’ai été plutôt tentée par ce livre lorsque j’ai découvert le résumé de l’histoire. La transformation de cette jeune fille, qui décide de se laisser aller au plaisir et qui est fascinée par la musique, jusqu’à sa déchéance. Vivre vite et ne jamais vieillir.
Malheureusement, je n’ai pas vraiment accroché à la lecture.
Le récit est raconté à la première personne. Dès les premières lignes, on entre dans le vif du sujet. Maria interpelle son lecteur. Elle le chope dans son voyage vers la vie de noctambule.
On en apprend peu sur elle, juste le nécessaire. Très vite, un autre personnage vient se greffer à l’histoire. Il sera en quelque sorte celui qui va la propulser dans son délire nourrit de drogues et de musique.
L’auteur donne un rythme effréné à son histoire. J’aurais envie de dire que son écriture est “nerveuse”. Dès le début, on entre dans un spirale qui ne connaît que très peu (voire pas du tout) de respiration. Alors qu’on pourrait avoir l’impression que le temps est très court, il s’espace quand même une année entre le début et la fin. Les personnages s’enchaînent rapidement.
L’écriture est assez agréable. Les phrases ne sont pas lourdes. Il n’y pas vraiment de temps morts. Dans le sens où  il ne s’attarde pas à des descriptions parallèles ou superficielles. Il y a très peu de dialogue. On est dans la tête de Maria et on vit ce qu’elle vit. On voit par ses yeux, on bouge à son rythme, on s’attarde sur ce qu’elle voit ou ressent.
Par contre, c’est à cause de ce côté “qui part dans tous les sens” que j’ai eu du mal à accrocher à l’histoire. Je n’ai pas réussi à me mettre aux côtés de Maria pour la suivre.

Ce n’est pas la première fois que je me retrouve à rester sur le bord de la route avec ce type de roman. Et c’est bien dommage, car je pense qu’il veut la peine d’être découvert pour celui qui apprécie ce type de littérature.
(Et là je repense à Bienvenue à Oakland qui m’avait également laissé sur le bas côté).

C’est via un partenariat avec les éditions Belfond que j’ai découvert ce livre et je les remercie de cette proposition.

Ma note : 1,5 étoiles

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