Joueur_1 – Douglas Coupland

Au Diable Vauvert, septembre 2011, 312p

Étant donné que je ne suis pas méga à jour dans mes chroniques, celui-ci est déjà reparti (et arrivé) chez son nouveau destinataire.

Premier atterrissage de ce livre voyageur, envoyé par Acr0 – merci, merci pour l’envoi!

4ème livre de Douglas Coupland que je lis. C’est toujours avec un grand plaisir que je retrouve sa plume et avec une certaine perplexité face au contenu. J’avais découvert l’auteur canadien avec “Toutes les familles sont psychotiques, titre, qui à ce jour, reste mon préféré.
J’ai ensuite continué avec “Girlfriend dans le coma” et “Eléanore Rigby“. C’est avec Girlfriend que j’ai commencée à être perplexe.
Tout comme dans Player_1, Coupland plonge son lecteur dans une scénario “catastropho-apocalyptiquo-fin du mondo”. Non pas sur le plan du décor, on n’est pas dans une scène d’horreur, mais plutôt sur la plan psychologique. Un élément déclencheur fait qu’on ne peut que tomber dans l’introspection. Un personnage transcendant apporte également son témoignage sur l’histoire.
Avec une illustration, ça devrait paraître plus clair…
En ce qui concerne Player_1, 4 personnes se retrouvent dans le bar d’un hôtel d’aéroport. Le pur hasard les a réunis  là, à ce moment là. Et ils n’avaient aucune raison de se parler avant le moment X.
Ce moment X, c’est la croissance extrêmement rapide et affolante du prix du baril de pétrole. Ce qui, je ne vous le cache pas, entraîne une catastrophe humaine assez rapide, entre pillage et fusillade. Les 4 individus se voient dès lors collaborer afin d’imaginer pouvoir s’en sortir.
Au niveau de l’histoire, le déroulement est plutôt haletant. On craint pour les 4 protagonistes tout au long, on se demande comment ils vont trouver une issue à cette scène de fin du monde. En même temps, on suit leur parcours personnel qui influence (ou pas) leurs réactions.
Du point de vue du style, Coupland fait parler un nouveau personnage par chapitre. On suit donc son introspection et ses réflexions, petit à petit, au fil de l’intrigue.
Lorsque les 4 personnages sont intervenus, le Player_1 fait entendre sa voix. Une voix extérieure qui regarde la situation et l’analyse, pour final… (je ne le dis pas).
L’écriture de Coupland est vraiment agréable à lire. 
Le petit bémol est que je me suis parfois perdue, comme dans les autres, dans ses extrapolations par rapport au monde et à la condition humaine. Mais malgré le fait que je me suis égarée dans ses propos, qui selon moi tombe dans de la philosophie, ça n’en reste pas moins très agréable à lire.
Un gros point positif pour le fait que Coupland a réussi à me plonger totalement dans son récit. J’ai été tellement prise par son scénario qu’il m’en a filé des angoisses. Au final, qui sait si ça ne pourrait pas arriver tout ça.
Bref, une jolie rencontre qui me fait penser que je continuerai à lire Coupland (j’ai encore Hey Nostradamus dans ma PAL), même s’il me plonge dans un certain brouillard.
Ma note : 2,5 étoiles

5 commentaires sur “Joueur_1 – Douglas Coupland

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  1. Dis donc, avec une lectrice connaisseuse de Coupland, Joueur_1 s'attaquait à rude critique.
    Tout comme toi, je me suis perdue dans ces extrapolations, et pourtant j'ai adoré la personnalité déjantée de ses personnages.

  2. Ys> Je te conseille "toutes les familles", il est vraiment chouette.
    Acr0> Oui, j'en avais déjà quelques uns à mon actif. Et mis à part pour "toutes les familles", j'ai toujours eu quelques moments de doutes en le lisant. Mais le style reste agréable. Par contre, je n'avais pas lu de bons commentaires sur Jpod. Faut pas trop pousser non plus dans la déconstruction du monde… ça fout le bourdon 😉

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