Dracula – Bram Stoker

Dans le rayon, je vide ma PAL débordante, je voulais profiter du challenge Halloween pour me plonger dans le Dracula de Bram Stoker. Acquis il y a déjà plus de 10 ans (oui, oui, c’est honteux), parce qu’évoqué au cours de Littérature de masse, je me demande bien pourquoi il est resté si longtemps en attente. Effectivement, il avait l’air épais et dense (l’édition Pocket est écrite en assez petit caractère), et c’est peut-être ce qui m’encourageait à chaque fois le repousser.
Mais là, je n’en puis plus! Au diable les pseudo-vampires (dois-je encore les nommer… cet affreux Edward Cullen! Argh mais qu’est-ce qu’elles lui trouvent!!), je voulais remonter aux origines de la vampirisation. Bon oui, je sais, il y avait Le vampire de John Polidori avant (dont je n’exclus pas la lecture).
Vlad-Denis L.- L’empaleur*
Ce cher Abraham “Bram” Stoker, auteur irlandais de son état, décédé à Londres en 1912 à l’âge de 64 ans, a publié son désormais hypra célèbre Dracula en 1897.
Inspiré d’un personnage du XVème siècle, Vlad l’Empaleur, prince de Valachie (quelque part vers la Transylvanie, la Roumanie, La hongrie, par là-bas, mais à une époque de “fort fort lointain”), Dracula est un damné, un non-mort, voire un type hyper puissant qui fait hypra peur pendant la nuit!
Être des ténèbres, Dracula se nourrit exclusivement de sang. La nuit, il mord ses victimes pour aspirer la vie qui est en elles, et ainsi prendre des forces.
Le roman de Bram Stokerest écrit sous la forme d’un roman épistolaire. 
On fait tout d’abord la connaissance de Jonathan, qui se rend chez le Comte Dracula pour concrétiser la vente d’une maison à Londres. Celui-ci écrit son journal, et parle de sa fiancée, Mina.
De l’autre côté de la Manche, Mina séjourne avec son amie Lucy. Elle décide de se mettre également à l’écriture, tenir son journal, narrer ses activités.
A côté de ça, Seward, docteur dans un hopital psychiatrique et prétendant de Lucy, consigne également ses mémoires et rapports médicaux grâce à son  “enregistreur” (désolée, j’ai oublié le nom exact de l’appareil… pas très sérieux ça) 😉
Ce petit point de départ va devenir vite la base du roman, quand les protagonistes vont se servir des écrits des uns et des autres afin de venir à bout de leur ennemi commun. (Histoire de dépêtrer un peu tout ça).
Ajoutons à cela les nombreux voyages en bâteau, en train, en carriole, en cheval, etc… ; en plus du transfert de flux, de sang, ce roman est une métaphore de la communication. (On est plongé dedans jusqu’au cou).
Pocket, Novembre 1992, 573 pages
J’ai vraiment apprécié ce roman. Tout d’abord, le récit est vraiment bien ficelé. L’intrigue donne des frissons, mais également attise le besoin de continuer à lire (un peu comme le besoin de se nourrir de sang pour un vampire). En fait, je me suis laissée vampirisée par le livre de Bram Stoker!
J’ai adoré le style adopté. Le fait de passer d’une voix à une autre donne une réelle dynamique au récit. On ne s’enlise jamais.
Le ton est tantôt mondain et “prude” quand il sort de la plume de Mina. C’est assez drôle de se plonger dans un manière de penser ou d’agir (notamment envers son fiancé, son attente du mariage) qui paraît tellement éloigné de la sienne (la mienne je veux dire). Tantôt les descriptions sont assez glauques, gluantes et assez bîîck. Merci pour le frisson. Malgré le côté “c’est-pas-très-propre-tout-ça”, ces descriptions sont vraiment magnifiques.
Bram Stoker dresse un tableau vraiment réaliste à travers ses pages.
J’en suis encore à me demander comment est-ce que j’ai pu attendre si longtemps avant de me plonger dans cette oeuvre. 
C’est vrai qu’à première vue, ça peut paraître rébarbatif (écriture plutôt serrée et dense sur les pages, pas un maigre volume; en ce qui concerne mon édition), mais une fois passé le pas de la couverture, impossible de laisser tomber le bouquin.
Un gros coup de coeur pour cette lecture, que je ne saurais que conseiller à tout fan de fantastique.
C’est sûr et certain, à côté de ça, les pseudos vampires de qui-je-sais (oui, oui, celle-là que son prénom commence par Stef et son nom par Mey.) peuvent rentrer dans leur tombe!
Ma note :  5 étoiles.
Une lecture qui entre dans mes challenges “God Save th livre” et “Kill Pal”.

*Photo (Copyright), un ami, Denis Leruse qui a vraiment dû être Vlad l’empaleur dans une autre vie.

14 commentaires sur “Dracula – Bram Stoker

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  1. Ce que je préfère dans le roman, c'est quand les villageois leur disent "non, n'allez pas au chateau la nuit" et bim ils y vont 😀
    Ce n'est pas prude, c'est carrément cucul la praline, les lettres échangées entre les deux femmes 😀
    Ced qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'à l'époque, écrire un tel bouquin, c'était finalement monter sur le bûcher tout seul ^^
    Huhu, j'adore l'image qui représente ton coup de coeur 😀

  2. Aie ! Voilà une lecture qui n'est pas pour moi! Par contre je vois dans tes prochaines lectures "Le prédicateur". Je n'ai jamais lu "Lackberg" et j'espère bien m'y mettre un jour…

  3. @ Acr0> oui j'ai bien ri avec les lettres entre les deux gonzes! C'était sympa quand même 😉
    C'était vraiment un grand bouquin!

    @Vonnette> je l'ai déjà fini… juste que ma mise en page n'est pas à jour 😉 (shame on me!). Il était chouette aussi. Bon évidemment, je te conseille de commencer par la Princesse des glaces, histoire de découvrir les personnages! (Bon thriller aussi, j'ai fait une chronique aussi)

  4. Salut Valériane, meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
    Je vois que tu as finalement lu ce livre, tu étais venue m'en parler lors de la publication de mon article à ce sujet sur mon blog. J'en ai profité pour ajouter ton article en lien.
    A plus tard et bon début d'année 2012.

  5. Merci Antoni, Bonne année à toi aussi!
    Et merci pour l'ajout! Bon faut que je trouve mon prochain English book! 😉 J'ai un peu stagné dans le challenge ces deux derniers mois.

  6. Une amie m'avait fortement déconseillé de le lire, car elle avait abandonné sa lecture au beau milieu du livre. Finalement, j'ai adoré, au point de le faire lire (en version abrégé, pas d'autres moyens) à mes élèves.

  7. Non, aucun élève n'est passé à la version longue, mais ils ont bien aimé cette version courte, je n'ai pas relevé de difficultés majeures de compréhension (je l'ai fait lire à trois classes différentes, en trois ans).

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