Remède mortel – Harlan Coben

Belfond, septembre 2011, 433 pages
3 ans et demi depuis ma dernière rencontre avec Harlan Coben (C’était avec Du sang sur le green, une enquête de Myron Bolitar). J’avais découvert cet auteur avec le sortie de son “premier” livre en poche : Ne le dis à personne. J’avais été totalement séduite par la plume de Coben. L’intrigue était prenante, angoissante. Bref, un bon thriller. J’ai continué avec un autre titre “isolé” et un autre de la série “Myron”. A chaque fois, un bon moment de lecture.
Attention, ce titre n’est pas un nouveau thriller de Coben, mais son second (écrit en 1991). En guise de préface, Harlan Coben avertit son lecteur : s’il s’agit de votre premier roman de Coben, reposez-le et choisissez-en un autre. Non pas qu’il soit mauvais, mais il n’est évidemment pas aussi bon que les autres. Coben nous fait part de sa tendresse pour ce roman qui l’a lancé dans l’écriture, soulignant qu’il est bien conscient que celui-ci contient des “défauts de jeunesse”.
Perso, je trouve plutôt sympathique de la part de l’auteur de faire part de cet avertissement. Une manière également de ne pas se griller vis-à-vis des nouveaux lecteurs. 
C’est peut-être aussi une manière de ne pas percevoir cet opus comme un pur produit commercial. Ce bouquin s’adresse avant tout aux fans de la première heure. Ceux qui connaissent déjà.
Alors, à ne pas confondre avec le plan éditorial de Dan Brown. oui, oui, vous vous souvenez, le type qui a fait un tabac avec son Da Vinci Code (que j’ai apprécié au demeurant) et qui au fil du temps, a publié ses bouquins à “rebrousse-poils” (à savoir que le Code était son dernier bouquin écrit, mais le premier édité; Anges et démons avait été écrit avant, mais publié ensuite, etc.). Dans ce cas de figure, quelle ne fût pas ma déception après la lecture de son troisième livre (mais en fait second écrit -Houlà, on va finir par s’y perdre), brrr, total cliché (le pire c’est que le titre était Deception point, exactement l’état où je me trouvais). Bref, j’ai bien vite tourné la page de ce thriller-boy. Pfff mwais pas terrible, merci, au revoir!
Retour sur Harlan, qui est quand même le sujet principal de cette “chronique”.
Une fois prévenu, on entre facilement dans ce roman. Et il est vrai qu’on se retrouve vite face à des scènes un peu clichées, voire neuneus. Alors est-ce que mon esprit critique a été émoustillé par la préface, et me voilà à la chasse aux défauts, ou pas. Je ne pense pas m’être totalement détachée de l’histoire. J’ai joué le jeu et j’ai commencé à tourner les pages. Une intrigue sur fond médical plutôt inquiétante. Une plongée dans les années 90 (nonante, qu’on dit ici!) qui n’est pas pour me déplaire. Le cadre rappelle une époque déjà assez éloignée finalement. Un environnement baigné dans les apriori et idées reçues liées au thème central à cette époque (à savoir le SIDA).
Les personnages sont assez typés, même si quand même un peu clichés. Entre le flic, la journaliste, le sportif et les médecins, on a vite catalogué les gentils des méchants. Les doutes sont légers quand aux diverses personnalités, néanmoins, le suspense est conservé jusqu’au bout, grâce à certaines zones d’ombres. Je reprocherais peut-être un rebondissement plutôt cavalier dans l’intrigue (perso, le flic devient quasi un Bruce Willis, en exagérant un peu ;-)).
L’épilogue est plutôt bien présenté et entre-ouvre la porte de la folie.
En définitive, oui le roman est un peu cliché (le rapport entre le mari et la femme, parfois, pfff, je me sentais un peu dans du Beverly Hills), mais l’intrigue joue son rôle et m’a fait tourner les pages.
J’ai apprécié me plonger dans cet univers nineties et ça ne m’a certainement pas fait perdre l’envie de lire Harlan Coben. Comme quoi, il suffit de prévenir son lecteur pour ne pas le perdre.
Fan d’Harlan, s’il ne te manque que celui-là, fais toi plaisir!
Amateur de réseaux sociaux, vous pouvez rejoindre la page Facebook d’Harlan Coben!
Ma note : 2 étoiles
Je remercie les éditions Belfond et Madame Charlotte de m’avoir permis de découvrir ce roman.
Ps : je me rends compte que je n’ai pas résumé l’intrigue… oups… allez petit copié-collé du résumé de l’éditeur…
Une clinique new-yorkaise hautement sécurisée. Un médecin qui se
suicide. Des patients sauvagement assassinés. Coïncidences ? Complot ?
Et si l’annonce prochaine d’une extraordinaire découverte médicale avait
déclenché cette vague meurtrière ? 
Sara Lowell, jeune journaliste très
en vue, mène l’enquête. Mais ses révélations pourraient bien faire
d’elle la prochaine victime d’un mystérieux serial killer… Guerre des
lobbies pharmaceutiques, machination politique, pression des médias,
mensonges… 
Un livre qui s’inscrit dans mon challenge Thriller.

4 commentaires sur “Remède mortel – Harlan Coben

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  1. Coucou !
    J'ai lu beaucoup des romans de Coben avec toujours autant de plaisir ! Hélas son "Faute de preuves" m'a déçu et j'ai fait l'impasse sur celui-ci. Mais ton billet me fait dire pourquoi pas un autre essai? Mais j'attendrai sa sortie en poche.

  2. Bienvenue Vonnette. Si je ne me trompe pas, "faute de preuves" est aussi un de ses premiers romans (le premier?) édités…
    Donc, sans doute pas étonnant que ça soit moins accrocheur.
    As-tu déjà lu tous les autres? (euh moi pas 😉 )
    T'as raison, pas besoin de se ruer sur la version grand format de ce bouquin.

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