1974 – David Peace

Rivages noir, avril 2004, 395 pages

Ce titre est le premier tome d’une quadrilogie autour du Yorkshire. J’ai été tentée de découvrir cet auteur via une chronique assez élogieuse lue sur un blog (désolée… je ne sais plus quel blog).
Ayant un chèque cadeau à dépenser, mon choix s’est porté vers ce titre.
Présenté comme un roman noir, dont l’intrigue se passait en Angleterre, j’étais séduite.
Lecture en cours terminée, je me rue donc dans ce roman avec enthousiasme, mais je fus assez vite déstabilisée par le style d’écriture de l’auteur.
Un style assez sec et froid, une syntaxe assez abrupte. Le narrateur s’exprime de manière crue et les descriptions sont régulièrement glauques.
Le ton est donné.
L’histoire est sombre : disparitions et meurtres d’enfants ; une police véreuse ; des journalistes imbibés d’alcool et à l’affût du scoop ; magouilles et autres “mafiosetés”. Les coups pleuvent, une enquête trafiquée, la mort guette.
On est bien dans un roman noir : cadre, personnages, ambiance et atmosphère. On ne peut pas se tromper.
Par contre, j’ai eu vraiment du mal à m’attacher aux personnages, même au personnage principal. On sent vraiment le mal-aise qui plane et que le “héros” est en quête de vérité et de justice, mais aussi de reconnaissance, mais j’ai eu vraiment du mal à m’y accrocher.
Le style de l’auteur ne m’a pas aidé à me prendre d’affection pour ce journaliste, surnommé Scoop.

Le résumé : Après Jeanette Garland et Susan Ridyard, la jeune Clare Kemplay vient de
disparaître sur le chemin de l’école. Son cadavre sera bientôt retrouvé
dans une tranchée sur un chantier.

Nous sommes en 1974, dans la
région de Leeds. Noël approche. Edward Dunford, reporter à l’Evening
Post, est encore un néophyte qui fait ses premières armes dans l’ombre
du journaliste vedette de la rédaction, Jack Whitehead. Au volant de la
vieille voiture de son père, il sillonne les routes de l’Ouest du
Yorkshire à la recherche d’indices susceptibles d’éclairer les meurtres
de ces trois fillettes. Au début, il croit seulement chasser le scoop,
mais plus il enquête, plus il découvre que bien des choses sont pourries
au royaume du Yorkshire : policiers corrompus, entrepreneurs véreux,
élus complices… 

A première vue, le récit semble plutôt simple. Je me doutais bien que tout ça cachait des noeuds à défaire, et j’espérais bien que ce ne serait pas aussi facile. Par contre, je n’imaginais pas être complètement emberlificotée dans les noms des différents protagonistes et des différentes actions.
Je me suis retrouvée plusieurs fois à me demander si je n’avais pas loupé une info pour comprendre la suite. Perso, j’ai eu l’impression que le récit était parfois décousu et je n’arrivais pas à relier certains éléments entre eux.

Je ne suis pas totalement déçue de ma découverte. Tu voulais du “noir”, tu as eu du “noir”. Le cadre, l’atmosphère et le ton utilisé colle bien avec le type de roman. Néanmoins, je n’ai pas été happée dans ce livre comme je l’aurais espéré.
Peut-être que je tenterai la suite, 1977, histoire de me faire un second avis sur cet auteur, qui selon l’éditeur, “la réputation d’auteur n’a cessé de grandir” (au fil de sa série.

J’attends de lire d’autres chroniques pour me décider.

Ma note : 2,5 étoiles

Ce titre s’inscrit également dans le cadre du Challenge God save the Livre
Me voilà ainsi à 8 titres lus!

4 commentaires sur “1974 – David Peace

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  1. Bon, OK, cela ne t'a pas emballé. Mais ce livre a au moins quelque chose d'excellent : son année. C'est celle de ma naissance. Et oui, et aujourd'hui, nous sommes en 1999, je te l'annonce. Bah oui, normalement c'est ça car j'ai eu 25 ans en juin.

    C'est pas ça ? Snif…

  2. Le genre est très éloigné de mes lectures habituelles mais le cadre me tente car je suis allée l'an dernier dans ce coin et aimerais y retourner par la pensée 🙂 A voir !

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