Les fables de sang – Arnaud Delalande

Retour encore dans le passé, avec ce bouquin issu de la sélection polar du livre de poche pour le mois de juin (ce ne fût pas un très bon mois celui-là). Donc une note qui traine dans un coin de ma tête (on va voir ce qu’il en reste), un peu à cause de la paresse (je regarde le temps qui passe telle une vache regarde les wagon…) et un peu parce qu’il ne m’avait pas emballé.
L’histoire se déroule sous Louis XVI (c’est-à-dire qu’il débute en 1774). Un tueur sévit dans les jardins du château de Versailles. Après chaque meurtre, ce dernier laisse auprès de ses victimes un parchemin avec les vers d’une fable de La Fontaine qu’il signe du nom du Fabuliste. Ces parchemins sont destinés à un certain Pietro Viravolta qui agissait pour la police secrète sous le pseudonyme de l’Orchidée Noire.
“L’Orchidée Noire”, sollicité par le palais qui craint pour sa reine et son roi, se met en branle et tente de reconstituer le puzzle pour démasquer l’assassin.
Voilà en gros pour le fil de l’intrigue.
Alors que la couverture nous annonce “L’Arturo Pérez-Reverte français” (aaah! j’aime pas cette technique de vente!), que je n’ai pas encore lu Arturo (mais dont je connais un peu la réputation), je me suis dit : “ah!ah! bon bin il va être sans doute chouette ce roman”. Et bien j’ai assez vite déchanté.
L’histoire, en soi, n’était pas désagréable. Le problème, au niveau de l’intrigue, c’est que l’auteur ne laisse pas planer assez de mystère. Très vite, le lecteur comprend qui est le tueur et pourquoi il agit. La seule inconnue reste de savoir s’il va arriver à ses fins ou pas (et bon… hem… je me tais, mais bon).
Au niveau du style, au départ, ce n’était pas désagréable. Je découvre la narration, je plante le décor dans ma tête. Mais je me suis assez vite lassée des phrases un peu longues et lentes. J’avais ouvert un polar et je voulais du “polar”. On me propose du polar historique! Cool, en plus ça permet de voyager dans le temps. Et là, je me suis demandée si je n’étais pas plutôt tombée dans un documentaire (qui pourrait être intéressant, vu qu’il y a toujours des morceaux qu’on ne connait pas) vu le manque de rythme que l’auteur avait a offrir.
Bon, ceci est évidemment mon propre avis. Il y a évidemment quelques passages un peu plus dynamiques, mais je n’ai pas été charmée par le texte. Je l’ai plutôt trouvé un peu longuet.

Je ne pense pas que je conseillerais ce livre à un amateur de sensations fortes, par contre, si vous souhaitez vous promener à Versailles, découvrir une époque et apprendre des anecdotes historiques, ce livre est pour vous. (Bon, je ne suis pas assez calée en histoire pour dire que l’auteur raconte des cracks, et, Ô paresse, je n’ai pas été vérifier tous les faits énoncés 😉 )

Ma note: 1,5 étoile

Les fables de Sang, Arnaud Delalande, Livre de poche, mai 2010, 433 pages

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