Les vrais durs ne dansent pas – Norman Mailer

Reçu dans le cadre d’un partenariat Blog-O-Book/Robert Laffont. Merci Bob!
J’étais très emballée à l’idée de lire ce livre.
Tout d’abord, parce que j’apprécie cette collection (Pavillons poche) et surtout pour Norman Mailer. Je l’ai découvert l’année dernière avec Le chant du bourreau,-tiens où elle traîne cette chronique-une fameuse brique de plus de 1200 pages qui m’a tenu en haleine de bout en bout (livre bien pratique, ma foi, car si on s’endort au soleil, on peut s’en servir également comme oreiller). Basé sur des faits réels, écrit à partir de témoignages et un travail de recherches énorme, Le chant du bourreau est un coup de coeur 2009.
Malheureusement, je n’ai pas été happée dans Les vrais durs ne dansent pas comme ça a été le cas précédemment avec Norman Mailer. Et-chose que je n’aime pas- le livre m’est tombé des mains au tiers de ma lecture.

 4ème de couverture :

À Provincetown, dans la trompeuse quiétude de la morte-saison, Tim Madden, écrivain raté et amateur de femmes, noie son ennui dans le bourbon.
Un matin de plus, il se réveille avec une formidable gueule de bois, mais cette fois il va aller de découverte en découverte : un curieux tatouage sur le bras, du sang dans sa voiture et, dans la cache où il planque sa marijuana, la tête, proprement coupée, d’une belle blonde platinée… Est-il pour autant un assassin ? Pour répondre à cette question, Tim se lance dans une enquête personnelle. Une poursuite pleine de péripéties qui l’amènera à rencontrer des ex-boxeurs, des maniaques sexuels, des repris de justice, une ancienne maîtresse et enfin son propre père, dont la figure haute en couleur restera l’une des créations les plus mémorables de Mailer.
Mon avis :
A la lecture du résumé, ce livre me paraissait prometteur : je m’imaginais déjà embarquée dans une aventure folle et déjantée. Mais je n’ai pas accroché au train de Norman. J’ai découvert le monde (enfin une partie, vu que je n’ai pas été jusqu’au bout) de Tim Madden. Et je me suis perdue dans son univers. Le décor se place petit à petit… assez lentement en fait.
L’intrigue, on la connaît depuis le début, étant donné qu’elle est annoncée dans le résumé. Tim est-il un tueur? Le déroulement de l’histoire se passe et le lecteur est entrainé dans toutes les pensées et descriptions du héros. Et c’est là que je suis restée sur le chemin. Pas moyen d’entrer dans ce tableau, de me prendre d’amitié (ou de haine pour Tim). Les quelques personnages croisés ne m’ont pas non plus touchés. Au bout de 150 pages, j’avais faim de savoir “quoi”. 
Bien sûr, l’histoire avance, mais j’étais sans doute en attente d’un rebondissement qui pousserait ma curiosité.
Je ne vais pas dire que je suis déçue du livre, c’est moi qui n’ai pas accroché. 
Le style de Mailer est agréable à lire (même si ça me paraissait un peu long et lent).
Ca m’a rappelé un autre livre qui m’était tombé des mains, mais beaucoup plus vite (il faudrait d’ailleurs que je le re-tente), c’est le Las Vegas Parano de Hunter S. Thompson.
Un autre livre où j’ai eu du mal à entrer dans les divagations du héros pour profiter pleinement du récit.
Je ne me suis pas empressée de me débarrasser du Mailer, il est toujours sur ma table de nuit. Je lui donnerai peut-être une nouvelle chance.
Merci encore à BOB pour le partenariat!
Les vrais durs ne dansent pas, Norman Mailer, Pavillons poche, mars 2010, 471 pages
On en parle aussi chez : Conjurationdeslivres

2 commentaires sur “Les vrais durs ne dansent pas – Norman Mailer

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  1. moi non plus, je n'ai pas accroché….le début était alléchant mais la ritournelle sexe- alcool- substances devient vite monotone..quelques pages brillantes mais l'ensemble tourne en rond.

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