Les chroniques d’Edimbourg

Avec 44, Scotland Street, Alexander McCall Smith débute ses Chroniques d’Edimbourg. L’idée n’est pas sans rappeler les fameuses Chroniques de San Francisco écrites par Armistead Maupin et publiées dans le San Francisco Chronicle à partir de 1976.
L’héroïne, Pat, s’installe en colocation dans un appartement du 44, Scotland Street. Elle y fait la connaissance de Bruce, un des trois autres colocs et actuellement le seul sur place. Bruce, un être égocentrique et insupportable, bosse dans une agence immobilière. Il lui fait fort impression dès le début.
Dans l’immeuble, elle va faire la connaissance de Domenica, une voisine de pallier excentrique. Et découvrir l’existence de Bertie, un gamin de 7 ans, vivant dans un cadre un peu spécial.
Pat a 22 ans, elle en est à sa seconde année sabbatique, mais est engagée par Matthew pour travailler dans sa galerie d’art.
Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance d’une partie du petit monde de Scotland Street, avec comme intrigue le secret d’une peinture. Même si je ne suis pas aussi emballée que pour les chroniques de Maupin, je me suis bien amusée à Edimbourg. Les personnages sont attachants et assez caractérisés : on en aime certains, on veut en taper d’autres…
Un peu à la manière de la série avec Mma Ramotswe, l’auteur utilise un ton léger et beaucoup d’humour. De nombreuses situations m’ont fait sourire. Le roman est découpé en courts chapitres intitulés, passant d’un personnage à un autre.
Je ne me suis pas encore ruée sur le second tome (à savoir que le tome trois vient de paraître en français, et un quatrième tome en anglais), mais ça ne saurait tarder. J’ai tout de même envie de connaître la suite des aventures de Pat, Bruce, Bertie & co.
Ma note pour le début de cette série : 3,5 étoiles
44, Scotland Street, Alexander McCall Smith
10X18 (hors collection), 413 pages, mai 2007

7 commentaires sur “Les chroniques d’Edimbourg

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  1. Je suis d'accord avec toi, il n'y a pas vraiment d'urgence pour lire la suite, mais ce sera avec plaisir que je retrouverai les personnages (j'ai lu, comme toi, le premier tome seulement)

  2. Ah mais je n'avais pas dit que je n'avais pas de plaisir à les revoir 😉 Juste que je ne suis pas encore devenue addict… et une PAL monstrueuse qui attend aussi 😉

  3. Tout à fait d'accord avec toi, même si je n'ai encore lu que 100 pages du 1er tome :-).
    Peut-être que j'aurais été plus emballée si je n'avais pas déjà dévoré les Chroniques de San Francisco. Parce que la comparaison fait mal : les personnages de McCall Smith sont (pour l'instant en tout cas) moins attachants et, surtout, y'a pas photo en matière de style. Chez Armistead Maupin, c'est enlevé, aiguisé tout en restant doux à l'oreille. Journalistique, dans le bon sens du terme, et ce n'est pas un hasard :-). Ici, c'est nettement plus… une phrase après l'autre, alternance de discours direct-indirect-indirect libre, mais de façon assez procédurière. Juridique comme son auteur, quoi :-).

  4. Olivia>Les chroniques de San Francisco restent une merveilleuse rencontre littéraire (euh ça fait pédant non 😉 lol )
    Non franchement, quand on lit ça… on fait partie de la famille.
    Je crois qu'ici, dans les Chroniques d'Edimbourg, c'est moins chaleureux au début. C'est sympa… mais c'est pas San Francisco dans les années 70.
    Je dois me procurer le tome 2. Je pense que j'ai quand même envie de re-tenter l'aventure.

  5. Bonjour Valeriane, j'espère que tu en as lu d'autres depuis. Personnellement, j'en suis à 4 (en français), et j'attends désespérement que les 2 autres parus en anglais soient traduits. Bonne après-midi.

    1. Salut Dasola,
      Eh bin… même pas! Il faudrait d'ailleurs que je reprenne cette série. Et c'est pas comme si ça ne m'avait pas plus. Souvent j'y pense à la continuer (la suite est d'ailleurs dans ma wishlist), puis il y a tellement de bouquins que je ne suis pas encore repartie dedans…
      Je vais faire remonter ça dans mes futures lectures!

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