Michael Tolliver est vivant!

Armistead Maupin nous offre ici l’ultime tome des chroniques de San Francisco. Quoique je ne suis pas sûre que l’on puisse le nommer “Chronique” dans le sens des 6 tomes précédents. D’abord édité dans un journal, les Chroniques de San francisco était écrite sous la forme du roman feuilleton. Chaque édition du journal présentant un chapitre. Ce principe a pour principale qualité de tenir le lecteur en haleine, de vouloir toujours en savoir plus. De plus, le chapitre suivant ne reprenait pas forcément là où l’épisode s’était arrêté. Ce qui ajoute une plus-value en terme de suspense!!
Dans ce septième et dernier tome, la formule roman feuilleton n’y est plus. Il entre dans le cadre du roman. On ne passe plus d’un personnage à l’autre comme dans les autres tomes. Normal, ce bouquin est centré sur le vie de Michael après Barbary Lane.
Même si le rythme a changé, j’étais très heureuse d’avoir des nouvelles de ce bon vieux Mouse!
Laissé en sursis à la fin du tome 6, on apprend qu’il a survécu et vit sa séropositivité avec sérénité. Un avenir incertain qui ne l’empêche pas de tomber amoureux.
On y retrouve également Brian et Shawna, sa fille, et surtout Madame Madrigal! L’incroyable Anna! Vieille de 80 ans, celle-ci se montre extrêmement extraordinaire. Qui ne rêverait pas d’avoir une logeuse comme elle?
Donc dans ce dernier récit, on découvre la nouvelle vie de Michael. On la suit pas à pas avec attention. Parce que même s’il n’y a plus les rebondissements du roman-feuilleton, Maupin sait tenir son lecteur, l’attendrir, l’attacher à ses personnages. J’avais très apprécié son roman, maybe the moon et je pense que l’on peut rapprocher “Michael Tolliver est vivant” à ce style littéraire.
Maupin est vraiment un bon auteur, en tout cas à mes yeux!
Mon objectif était de me replonger du premier au sixième tome des Chroniques avant d’entamer celui-ci… mon impatience à pris le pas.
J’avais de ne pas me souvenir, d’avoir perdu l’image et la personnalité des protagonistes. Mais non, quelques lignes ont suffit pour faire resurgir ce merveilleux moment de lecture dans ma mémoire. Je n’exclus pas l’idée de m’y remettre un jour. Reste toujours le problème de cette Pile à lire qui ne cesse de grandir, ces nouveautés alléchantes et ses classiques à découvrir… Il faut absolument que je pense au détriplage (le dédoublage s’avère finalement insuffisant).
Je vous invite donc à découvrir le monde de Barbary Lane, et de Maupin, ou de vous envoler dans cette clôture.
Michael Tolliver est vivant, Armistead Maupin, Ed. de L’Olivier, 2008
Ma note : 4 étoiles

14 commentaires sur “Michael Tolliver est vivant!

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  1. je n’ai lu que le 1° des chroniques et j’ai pas été si emballé que ça, tut le monde en dit que du bien pourtant, je ne l’ai peut etre pas lu au bon moment :-))

  2. Je fus forte lors de mes derniers passages en librairie: j’ai regardé ce livre mais je ne l’ai pas acheté. Alors que j’ADORE les Chroniques de San Francisco.
    Mais je veux que ma pile à lire à moi diminue (ben oui: j’ai tout Proust dans le pipeline, quand même!) et j’attends qu’il sorte en poche (ce qui me donnera une excuse idéale pour dire à Geoffroy “on peut retourner à SF, j’ai le dernier tome en poche, c’est pas trop lourd pour le voyage”).
    Sinon, j’ai moi aussi adoré “Maybe the moon”, fort émouvant.
    Faut pas que je pense trop à “Michael Tolliver est vivant”… parce que c’est assez insoutenable de ne pas savoir ce qu’il est advenu de Mary Ann!!!!!!
    Arrrrgh, sois forte Olivia, résiiiiiste 🙂

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