L’objet de mon affection, Stephen McCauley – 3,5 étoiles

Première lecture aboutie de l’année.
Premier titre issu de mon Challenge 2007.
Un livre en moins de ma PAL (eh oui! ça doit faire plus d’un mois que je n’ai plus acheté de bouquin!! Je tremble! Je tremble! brrrrrrr)
J’ai passé des agréables moments de lecture avec McCauley. Il s’agissait de mon premier roman de cet auteur, mais j’avais déniché une bonne occas sur ebay et m’étais déjà procuré ses autres bouquins….
Georges a quitté sa bourgade natale pour vivre la grande aventure New-York. Jeune instit maternel homo, il rencontre Joley, dont il tombe éperduement amoureux. Il décide d’emménager chez lui en vue du grand bonheur, c’est sans compter les tocs complètement allumés de son ami. Réduit à faire chambre à part, Georges digère plutôt mal son concubinage. Le pire se déroule lors d’un soirée branchée chez une amie “artiste” de Joley. Ce dernier lui présente une jeune femme, Nina, psychologue en état de tentative de rédaction de thèse.
Par le biais de sous-entendu très entendu, Joley invite Georges à apprendre à connaitre Nina afin d’emménager avec elle à Brooklyn…

J’ai apprécié le cadre de cette histoire. Les personnages sont attachants. On apprend à les connaître petit à petit, et même les plus insupportables nous touchent à certains moments.
Mais ils sont aussi comiques. J’ai beaucoup sourit en me plongeant dans les pages du livre.
Je retiens un passage-qui ne me concerne pas du tout, je tiens à le préciser.
Georges arrive chez Nina pour visiter son appartement.
Pour l’occasion, elle lui a préparé un bon repas bien appétissant.
Mais sou prétexte d’un petit régime, Nina précise qu’elle va juste se contenter d’une salade…
La discussion s’installe et au fil du dîner Nina ne cesse de picorer ou plutôt piquer dans l’assiette de Georges.
Je suis entrée dans la vie de Georges et Nina. J’avais un peu l’impression d’être tapie dans un coin de leur appartement de Brooklyn. L’auteur m’y avait laissé une place au chaud. Le style est simple. Le récit sort de la bouche de Georges et comprends pas mal de dialogue. C’est assez dynamique et l’auteur de ne tourne pas en rond ou ne présente pas de passage tirant en longueur. Il se lit donc assez vite- pour autant qu’on accroche au style.J’avais acheté ce bouquin il y a déjà pas mal….. de temps. J’étais à la recherche d’un auteur, d’un titre qui pourrait me rappeler les chroniques de Maupin. Ma librairie préférée m’avait donc aiguillé vers McCauley.
Je suis contente de l’avoir découvert.
J’ai quand même une petite critique (que j’ai également vue chez Frisette) : la taille de la police.
J’avais plusieurs fois voulu me plonger dans le bouquin, mais l’écriture si petite et si serrée m’avait un peu rebutée.
Néanmoins, cette fois-ci j’ai avancé dans l’histoire, j’ai été plus loin que les deux premières pages, et cet inconvénient finit par devenir moins gênant. Enfin c’est surtout une critique à l’éditeur.

2 commentaires sur “L’objet de mon affection, Stephen McCauley – 3,5 étoiles

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  1. J’ai beaucoup aimé ce livre, je l’ai même dévoré. Par contre, j’ai vu le film, il est lamentable…
    Sinon, chapeau pour tes un mois sans achat de livres 😉

  2. Ohlàlà…. ça fait déjà un bail que j’ai craqué pour l’achat 😉
    mais bon un mois c’est déjà bien… je vais encore tenter le coup…
    Pour le McCauley, j’avais vu plus ou moins un bout du film, mais pas tout je pense… donc je ne saurais pas vraiment donner mon avis. Mais c’est vrai qu’on est souvent déçu par les versions ciné ou télé de bouquins.

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