Rhésus, Héléna Marienské…

Je pense qu’il s’agit de mon premier abandon de l’année 2006.
Je n’aime vraiment pas laisser tomber un bouquin comme ça, mais là j’ai eu du mal à continuer à avancer.
Surtout que ma PAL ne cesse de grimper… même si mon porte-monnaie hurle de désespoir et ma carte de banque est complètement brûlée.
Je n’ai entendu que de bonnes choses de ce roman, mais je décroche.
Au départ, tout allait bien. L’histoire se décompose selon les récits de plusieurs protagonistes.
Raphaëlle ouvre le bal. Elle nous fait rire avec les critiques acerbes qu’elle adresse à sa fille. Puis vient celui de Céleste qui nous apporte un autre regard sur la situation.
Nous rencontrons Ludovic, un infirmier de la maison de retraite, Dhorlac, un grand écrivain à qui l’on demande de réaliser un livre sur le fait divers ayant cours dans le home… et puis un dernier locuteur… que je n’ai pas encore lu…
L’intérêt de cette construction, c’est qu’elle nous apporte un point de vue différent sur la même situation, la même histoire.
On voit la réalité à travers les yeux de celui qui la raconte. Ainsi, on se dit “pauvre Raphaëlle! Ce qu’elle doit vivre!!”, puis on se pose tout de même la question de savoir si elle n’est pas un peu sénile…
En gros, ce que j’en ai lu était plutôt pas mal. Mais j’ai vraiment eu assez de mal à rester scotchée… et j’ai baissé les bras.
Bon je pense que je le reprendrai à un autre moment… du moins pour finir les 100 pages qu’il me reste et connaître le pourquoi du comment de l’histoire.
Parti d’un fait divers, l’auteur nous entraîne dans un home et nous fait découvrir la vie des seniors. Entre Jeux vidéos et (re)découvertes sexuelles, il s’en passe des choses. Et tout ça rythmé par l’entrée clandestine d’un singe bonobo et le refus des vieillards de s’en débarrasser.
Je vais laisser ma note en suspens et remettre ça à l’année prochaine…
Pour la petite note culturelle… l’auteur a reçu le prix du 15 minutes plus tard de la rentrée littéraire 2006.
Deuxième note, je ne remercie pas l’éditeur de ce bouquin d’avoir mis une couverture blanche.
A le promener partout avec moi, le livre est devenu presque tout sale! Je n’ai jamais fait ça avec un livre et ça me rend quasi malade 😉
Brrrr ça fait froid dans le dos d’imaginer qu’on puisse faire des livres qui se salissent si vite!
Bon au moins, il a vécu, c’est le côté positif du torchonage de livre.

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