Panthéon, Yann Moix – 3 étoiles


Voilà déjà près d’un mois que je sèche sur cette critique.
Difficile aussi de lui atribuer une cote.
Moix nous entraîne dans l’histoire de sa jeunesse, dans son passé d’enfant battu, dans sa relation avec ses parents et avec Mitterand.
Moix brosse les personnalités qui habitent son Panthéon et celles qui n’y mettront jamais un cheveux.
Qualifié de roman nombriliste, il marque surtout par sa syntaxe et ses néologismes.
Moix se fiche des règles de ponctuation. Il en use à profusion, pour mettre en évidence, pour rythmer son texte. Ce style peut être détesté et rendre le récit illisible si on ne s’y plonge pas vraiment.
Au bout d’une dizaine de pages, j’ai bien digéré cette dynamique, même si au début, mes nuits en ont été un peu perturbées. Je relisais le texte dans mon sommeil, je courais à travers les pages. Une gymnastique spirituelle nocturne.
Je me suis laissée emportée par le récit, mais je n’ai pas été englobée à 100% par le roman.
Pas forcément victime de décrochage, mais me demandant parfois où l’auteur allait me conduire.
Un avis un peu partagé. Difficile de juger le récit d’une vie, d’un passé, d’un vécu.
Néanmoins, j’ai apprécié et j’apprécie toujours écouter et voir l’auteur parler de son roman, de son histoire, de son ouvrage (ce dernier tome d’une trilogie – Podium, Partouz, Panthéon), ou encore parler tout court.
J’aime l’auteur Yann Moix (et le réalisateur aussi).
Très emballée par Podium (lu avant tout le battage ciné-médiatique), interogative face à Panthéon, il me reste encore Partouz dans ma PAL. Un auteur à suivre.

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