Doggy bag, saison 1 – Philippe Djian, 3,5 étoiles


Cette série est peut-être la descendante ou le renouveau du roman-feuilleton. En tout cas, il s’agit d’un roman, présenté comme un feuilleton…

Doggy bag est mon premier livre de Philippe Djian.

Construit et présenté à la manière des séries télés, le lecteur entre de suite dans le vif du sujet. Hommes + Femmes = sexe.

La première page nous indique quelques informations sur les personnages, et ce n’est pas du luxe. Au départ, il faut s’accrocher pour ne pas confondre tout ce petit monde, mais petit à petit, on se familiarise avec le cadre de l’histoire. On passe d’une séquence à l’autre, comme on passe d’un paragraphe à l’autre. Le lecteur n’a pas le temps de s’endormir ou de s’ennuyer. L’écriture est vive et claire. Le visionnage mental est aisé.

L’histoire tourne autour de deux frères, propriétaires d’un magasin d’auto. Une femme revient après 20 ans d’absence. On comprend qu’un drame s’est joué entre les 3 comparses alors qu’ils entraient à peine dans le monde adulte. Mais tout au long de l’histoire, une part de mystère, d’ombre, est maintenue sur le pourquoi du comment.

Certains font référence à la série Six feet under pour qualifier ce roman, et effectivement : j’ai souri en revoyant dans les traits d’Irène, ceux de Ruth, la mère Fischer.

J’ai assez apprécié ce livre et je pense très bientôt me plonger dans le second tome.

Ce livre se lit très vite, grâce à son rythme soutenu qui donne envie d’avancer et d’en savoir toujours plus… et pourquoi pas découvrir d’autres titres de cet auteur, que je ne connaissais jusqu’à présent que de nom et de réputation.

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